Zoodystopia/Retranscription

L'enquête que je vais vous livrer aujourd'hui m'a mené dans les tréfonds abyssales d'un monde de souffrance et d'injustice.

Un monde que j'ai surnommé « Zoodistopia ».

Vous allez pénétrer dans une réalité cachée qu'il m'a paru vitale de vous exposer.

Mais je tiens à vous avertir qu'il est possible que vous n'en sortiez pas indemne.

Commençons.

Définition des termes - 00'20

La zoophilie est considérée comme une paraphilie. Cette pratique était autrefois connue sous le nom de bestialité. Malgré tout, ce terme est rejeté par les zoophiles.

La zoophilie désigne de façon générale l'attirance sexuelle d'un être humain pour un ou plusieurs animaux.

Et nous verrons plus tard que ce n'est pas aussi simple que ça.

En termes de législation, les lois varient en fonction des pays.

Plusieurs d'entre eux interdisent purement et simplement tout rapport sexuel avec d'autres espèces, alors que certains pays ne l'interdisent pas explicitement, mais arrivent à les faire condamner grâce à des lois initialement conçues pour lutter contre la cruauté animale.

Les personnes déclarées coupables peuvent être condamnées à payer des amendes, et être parfois interdites à vie de posséder un animal.

Les peines peuvent aller de l'internement psychiatrique en Russie, à de la prison pouvant aller jusqu'à perpétuité en Sierra Leone et en Uganda, ou encore être condamnés à mort en Arabie Saoudite ou au Qatar.

La peine de mort fut d'ailleurs le châtiment le plus courant utilisé au Moyen-Âge, en Occident, comme le prescrit la Bible dans le Lévitique.

Il arrivait que la victime animale soit elle aussi brûlée sur le bûcher.

En Suède, environ 700 personnes ont été exécutées entre 1635 et 1778.

Un autre aspect qui varie selon les pays est la législation concernant la production, la vente et la détention de contenus zoophiles, qui peut mener aux mêmes peines que je vous ai déjà mentionnées.

Le Danemark, qui était considéré par le passé comme une destination très prisée du tourisme zoosexuel, a finalement adopté une loi interdisant la zoophilie en 2015.

À l'heure où je vous parle, la Finlande, la Hongrie et la Roumanie sont les derniers pays d'Europe où la zoophilie n'est pas illégale.

De façon générale, nous pouvons observer que l'interdiction de la zoophilie varie en fonction du contexte culturel, géographique et temporel dans lequel nous nous trouvons.

En France, une loi de 2004 a déjà introduit dans le Code pénal des dispositions spécifiques.

L'article 520-1 du Code pénal prévient aujourd'hui que le fait publiquement ou non d'exercer des sévices graves ou de nature sexuelle ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique ou apprivoisé ou tenu en captivité et puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende.

Il est aussi arrivé qu'une loi soit adoptée pour interdire des pratiques zoophiles après qu'un fait divers défraie la chronique et choque l'opinion publique comme ce fut le cas dans l'État de Washington avec l'histoire tragique de Kenneth Pinyan.

En juillet 2005, au cours d'une sodomie zoophile filmée par un ami, il a le colon perforé et meurt quelques heures plus tard des suites de ses blessures.

Le silence du consentement - 02'55

Il est important aussi de se placer de l'autre côté du miroir, celui des animaux.

Piers Beirne, professeur au département de criminologie du Maine, soutient que la zoophilie ou bestialité doit être considérée comme une agression sexuelle interespèce parce que les animaux se retrouvent dans une situation proche de celle des femmes ou d'enfants victimes de viol.

Il décrit que les relations entre l'humain et l'animal impliquent presque toujours le fait de contraindre psychologiquement ou physiquement l'autre.

Ces pratiques provoquent souvent des douleurs, voire la mort des animaux.

Et pour finir, selon lui, les animaux sont incapables de communiquer clairement avec les humains sous une forme que ces derniers puissent facilement comprendre.

Il appuie aussi sur le fait qu'il leur est impossible de dénoncer les abus qu'ils pourraient subir.

Toujours selon Piers Beirne, en droit, les agressions sexuelles interespèces font référence au rapport sexuel dès lors qu'un pénis ou un doigt humain pénètre le vagin, l'anus ou le cloac d'un animal.

Cela implique aussi toute forme de contacts oro-génitaux.

Les défenseurs des droits des animaux ajoutent que les animaux non humains ne sont pas en mesure de donner un consentement éclairé à des relations sexuelles avec des humains de part les contraintes inhérentes à leur captivité, les options limitées et l'incapacité de s'échapper.

Ils ne sont pas non plus armés face à l'extrême faculté de manipulation affective dont certains humains peuvent faire preuve.

Et même si certains zoophiles prétendent qu'un animal peut occasionnellement manifester un intérêt sexuel pour les humains, il le fait très probablement parce que la majorité de ces animaux domestiques sont isolés et privés de contacts sexuels normaux avec des membres de leur propre espèce.

Cinquante nuances de zoos - 04'26

Le terme zoosexualité semble désigner l'ensemble du spectre des émotions, pratiques et attirance sexuelle des animaux humains envers les animaux non humains.

Dans certains pays, les zoophiles sont appelés zoosexuels, mais ils refusent le plus souvent d'être assimilés au terme bestialité, qui pour eux est une pratique dénuée de sentiments et qui ne voit l'animal uniquement que comme un objet sexuel.

Le spectre entourant la zoophilie regroupe donc les fantasmes zoophiles, le romantisme et le fétichisme zoophiles, le zoosadisme, la zoophilie opportuniste, régulière ou encore spécifique, comprenant des personnes exclusivement attirées par la même espèce.

Psychologie - 05'05

Des chercheurs et activistes pour le droit des animaux affirment que la vision du monde du zoophile ressemble à celle du pédocriminelle.

Tous deux considèrent les rapports sexuels qu'ils ont avec leurs victimes comme consensuels et pensent que cela profite à leurs partenaires.

De même que l'on peut observer que les pédocriminelles font la différence entre ceux qui abusent des enfants et ceux qui les aiment.

Les zoophiles font la même distinction entre ceux qui abusent sexuellement des animaux "pratiquant la bestialité"

Et ceux qui aiment les animaux eux-mêmes.

Cela mène à penser que dans les deux cas, ces distinctions ne sont rien d'autre que des auto-justifications.

Leur communauté n'est donc pas un bloc homogène et certains zoophiles considèrent qu'il faut condamner et être sévères envers les zoophiles qui font preuve de violence envers les animaux.

Mais c'est très précisément ce qui est reproché à leur communauté tout entière : La notion de consentement.

Déjà en 93, le docteur Frank Ascione explique que la zoophilie peut être considérée comme abusive, même lorsqu'aucun dommage physique n'est fait à l'animal.

La Human Society arrive à la même conclusion que chaque relation sexuelle entre un humain et un animal est abusive et peut mener à de graves traumatismes, qu'elle implique ou non des dommages physiques.

Selon l'activiste Madeleine Martin, les animaux ne sont pas capables de formuler un véritable consentement, encore moins d'en prévoir les conséquences.

Beaucoup de zoophiles se sentent persécutés et ont le sentiment que c'est une chasse aux sorcières morales qui leur est menée.

Mais pour Benoît Thomé, de l'association AnimalCross, la dénonciation de la zoophilie n'est pas basée sur la moralité ou l'atteinte aux bonnes mœurs, mais sur la protection de l'animal et la reconnaissance de sa sensibilité.

J'ajouterai à cela la protection de son intégrité physique et psychologique, comme il est primordial de le faire pour les enfants.

ZETA - 06'46

Avec l'avènement d'Internet, des centaines de milliers de zoophiles ont vite compris qu'ils allaient devoir s'organiser pour assurer leur défense.

C'est pourquoi la Zeta a été créée.

Zeta est une organisation dont les lettres signifient « zoophiles for the ethical treatment of animals ».

L'un de leurs membres, Michael Kiok, a déclaré qu'il y avait plus de 100 000 zoophiles, rien qu'en Allemagne.

On peut facilement estimer qu'au niveau mondial, la communauté zoophile dépasse le million d'individus.

Il suffit de quelques clics et d'une vingtaine de secondes pour trouver des milliers d'heures de contenu zoophile sur Internet.

Toujours selon l'association AnimalCross, le site zoophile le plus vu au monde enregistre environ 20 millions de vues par mois.

Additionné à tous les sites zoophiles, c'est 1,5 million de vues chaque mois uniquement pour la France.

Sans compter les autres sites pornographiques comportant un onglet zoophile.

Il y aurait environ 150 000 personnes en France qui ont déjà consommé du contenu zoophile, ainsi que peut-être jusqu'à 10 000 personnes actives sur les sites de petites annonces.

Ces petites annonces ne sont pas si anodines, car elles leur permettent par exemple de louer leur animal ou de se rencontrer pour tourner des films amateur.

Une annonce dit rechercher un "gode à quatre pattes". Une autre souhaite faire saillir sa femme par un chien ou un cheval.

Il a pu être observé que les zoophiles des villes sont généralement à la recherche d'animaux et de partenaires humains.

Alors que ceux vivant à la campagne, ayant souvent des animaux sous la main, sont plus en quête de partenaires humains.

L'un des sites zoophiles les plus importants au monde compte plus de 1,2 million de membres enregistrés.

Il permet à ses membres d'échanger gratuitement des images et vidéos amateur.

Tout d'abord, il crée un compte gratuitement qui leur permet de poster leurs images et vidéos amateur.

En contrepartie, cela leur débloque la possibilité de télécharger des images et vidéos des autres membres.

Le nombre de téléchargements gratuits est de 5 par jour et peut varier en fonction du nombre de leurs envois personnels.

Par exemple, une image amateur envoyée leur donne la possibilité de télécharger deux images amateur par jour, ce qui les encourage à en produire plus.

Mais en réalité, les images et photos postées gratuitement par les membres sont utilisées et vendues sur plusieurs autres sites appartenant à la même société propriétaire de ce forum.

Conseils pratiques - 08'58

De nombreux sites d'information tenus par des zoophiles vous fournit en quelques clics toute une documentation détaillant des techniques et conseils pour exciter et mettre en condition l'animal.

Car rien ne porte ces derniers à faire naturellement ce vers quoi on ne veut pas les amener.

Sur ce type de site, il est par exemple proposé aux personnes attirées par les juments d'utiliser un éclairage artificiel de novembre à mars afin de pallier à la diminution des chaleurs des femelles, dû au manque d'ensoleillement de l'hémisphère nord.

Pour les amateurs de chien, il est recommandé aux membres de leur communauté de limer les griffes du chien ou de lui mettre des chaussettes au pied pour éviter d'être blessé lorsque le chien les monte.

Il suggère aussi à deux personnes pénétrant successivement le même animal de porter un préservatif pour éviter le virus du VIH, de l'hépatite B et C ou d'autres infections sexuellement transmissibles telles que la syphilis, les gonorrhées ou les chlamydia.

Aux femmes, on peut lire sur une autre page qu'il est préconisé de ne pas se faire lécher le vagin par un chien après qu'il l'aurait léché l'anus, à cause des risques d'infection urinaire causés par le transport de bactéries.

Ou encore, je cite, il est conseillé aux hommes d'éjaculer sur le museau des chiens car ils adorent le goût du sperme et le lècheront jusqu'à la dernière goutte.

Enfin, on peut lire un peu plus loin sur le site. La mention, attention, ne laissez pas le pénis d'un chien trop longtemps au contact de l'air car leur peau est très sensible et s'assèche vite. Cela serait très douloureux pour le chien.

Je n'ai pas eu besoin d'aller sur le Darknet ou d'écumer les bas fonds de centaines de forums pour lire ça. Non, cela m'a pris moins d'une minute sur Google. Sans inscription, sans limite d'âge. Rien.

Il est aussi intéressant de noter que ce genre de site vous donne des conseils en matière juridique pour éviter de vous faire prendre.

Il vous encourage grandement à crypter vos données et de faire attention à ce qu'on ne voit jamais votre visage lorsque vous décidez de filmer vos débats.

Il rappelle aux membres de leur communauté le besoin vital de connaître leurs ennemis.

Et pour cela, ils ont dressé un listing détaillé de tous les politiciens, citoyens et associations s'étant positionnés contre la zoophilie.

Santé - 10'56

Au niveau santé, il a été observé que les personnes ayant ce type de pratiques zoophiles sont exposées à un risque accru de développer des maladies infectieuses transmises d'une espèce à l'être humain, qui sont aussi appelées zoonoses.

La Covid-19 et la rage sont des zoonoses célèbres.

Une étude scientifique publiée en 2011 tendrait à démontrer que des relations sexuelles avec un animal peuvent causer chez l'homme le cancer du pénis.

Mais selon les déclarations d'une membre d'un groupe pro-zoophilie, la conclusion de cette étude inciterait uniquement plus de zoophiles à utiliser des préservatifs, mais aucunement à les dissuader d'avoir des rapports sexuels avec d'autres espèces.

Il a été aussi rapporté un risque accru de maladies vénériennes ou encore des problèmes gynécologiques chez les femmes adeptes du cunnilingus canin.

Les pratiques - 11'40

La diversité des pratiques zoophiles est telle que toutes les espèces et individus des deux sexes peuvent être victimes d'abus sexuels.

Parmi ces pratiques, il existe :

• l'androzoophilie: animaux mâles spécialement éduqués pour avoir des relations sexuelles avec les humains.

• L'oragénitalisme: nourriture étalée sur les parties génitales et présentée à l'animal.

• L'avisodomie: rapport sexuel avec un oiseau, un volatile.

• La zooliction: sexe oral.

• Le feltching: introduction d'un petit animal vivant ou d'une partie d'un animal dans le vagin ou dans l'anus. Rongeurs, poissons, serpents.

• Zoosadisme: tirer un plaisir sexuel de la souffrance d'un animal.

• Zoomeurtriers: individus tuant l'animal avant, pendant ou après le viol.

• Le nécrobestialisme ou nécrozophilie: utilisation d'animaux morts à des fins érotiques.

Les chiffres - 12'29

Les espèces les plus agressées sexuellement sont les chiens, les chevaux, les chèvres, les moutons, les vaches, les poules et les chats.

Et contrairement à ce que l'on pourrait penser, les abus sexuels envers les animaux sont loin de représenter une forme anecdotique de maltraitance animale.

Pour l'année 2010, sur 1003 cas de maltraitance jugés aux Etats-Unis, 28 cas concernaient des abus sexuels, soit 2,8%.

En Grande-Bretagne, une étude menée auprès de vétérinaires sur les blessures non accidentelles a permis de mettre en évidence que sur 448 cas de maltraitance, 6% étaient des abus sexuels.

Mais gardez à l'esprit que les cas cités ne représentent que la partie émergée de l'iceberg, car les animaux ne peuvent pas dénoncer un abus.

La zoophilie est le plus souvent pratiquée dans l'ombre, par conséquent, nous ignorons l'étendue du phénomène.

Seulement quelques dizaines de cas finissent devant les tribunaux, et à titre d'exemple, il y a à peine 4% des viols sur enfants qui sont dénoncés.

Selon une étude de 1986 menée par Ressler, 40% des personnes ayant commis des homicides pour des raisons sexuelles ou ayant été abusées sexuellement pendant leur enfance ont confessé avoir eu des rapports sexuels avec des animaux.

En 2019, la chercheuse Jenny Edwards a publié une étude qui examinait 456 arrestations de zoophiles aux USA sur 40 ans, entre 1975 et 2015.

Elle a pu observer que 31,6% des personnes arrêtées avaient déjà agressé sexuellement des enfants et des adultes.

52,9% avaient déjà un casier judiciaire impliquant des abus sexuels sur des êtres humains, des sévices envers les animaux, de la consommation de substances et des vols.

Alors que même pas la moitié des arrestations impliquant l'abus sexuel d'animaux ont donné lieu à des poursuites.

Selon elle, bien que la zoophilie et la bestialité existent depuis des millénaires, nous ne disposons toujours pas d'informations suffisamment fiables sur la prévalence de ces comportements.

La thèse de Marjolaine BARON, en médecine vétérinaire publiée en 2017, tend elle aussi à montrer un lien entre zoophilie et zoosadisme, mais aussi entre violences sexuelles sur les animaux et violences sexuelles interhumaines.

Malgré tout, la recherche universitaire et les statistiques fiables sont rares.

De plus, les affaires de cruauté envers les animaux sont souvent perçues comme moins importantes pour poursuivre des enquêtes.

Les échantillons d'études sont extrêmement faibles et donc à prendre avec des pincettes.

C'est notamment le cas des trois autres études publiées entre 1948 et 1974 qui trouvaient une moyenne de 6,5% des hommes et 2,8% des femmes ayant eu au moins une relation sexuelle avec un animal.

Détection et diagnostic - 14'56

Les abus sexuels envers les animaux ne produisent pas toujours de lésions chez l'animal, comme c'est le cas de certaines pratiques comme les relations bucogénitales ou les rapports sexuels entre une femme et un animal mâle.

Cette absence de lésion est l'une des caractéristiques qui peut se retrouver également dans les abus sexuels faits aux enfants et elle pose en médecine vétérinaire comme en médecine humaine un véritable problème diagnostique.

Dans certains cas, il arrive que des témoins avertissent la police.

Le vétérinaire peut aussi observer un comportement suspect du propriétaire et même parfois le coupable avoue de lui-même.

Malgré tout, certaines lésions sont clairement identifiables.

Voici celles listées par les vétérinaires :

• Lésion vulvaire et vaginale causée par la pénétration d'un pénis ou d'un corps étranger

• Lacération vaginale et/ou utérine.
• Hémoragie.
• Hématome de la sphère génitale.
• Présence de sperme humain.

• Présence d'un corps étranger, type tampon hygiénique, cuillère, manche à balais, couteau, bougie.
• Lésion anorectale.

• Inflammation de l'anus avec ou sans hématome.

• Lacération anale ou rectale.

• Ligature des organes génitaux mâles à la base du pénis ou du scrotum.

De par une incompatibilité anatomique, il arrive que ces lésions se révèlent fatales pour l'animal.

Ce fut le cas d'un chiot de six mois nommé Wechaf abusé sexuellement dans la ville d'Arica au Chili.

Les vétérinaires ont eu beau se battre pour le sauver, ses organes internes étaient trop endommagés à cause du viol.

Les volailles sont quant à elles souvent décapitées parce que cela intensifie les convulsions de leur sphincter.

Et donc accroît le plaisir sexuel des zoosadiques.

Mais je vous en parlerai un peu plus tard.

L'industrie zoopornographique - 16'26

Je vais maintenant vous parler de la star du porno danoise que fut en son temps Bodil Joensen, surnommée "Queen of Bestiality", "La reine de la bestialité".

A l'âge de 15 ans, elle quitta la maison familiale après que sa mère lui ai reproché d'avoir été agressée sexuellement.

Elle trouve alors un travail dans une ferme de Copenhague.

C'est alors qu'elle décide d'acheter sa propre ferme qui devient son "centre d'insémination".

A l'âge de 17 ans, elle commence à apparaître dans des films pornographiques pour payer ses factures et les dépenses inhérentes à ses animaux.

C'est à l'âge de 25 ans qu'elle commence à jouer dans de la pornographie zoophile.

Entre 1969 et 1972, elle eut des relations sexuelles avec des animaux dans plus de 40 films produits notamment par la Color Climax Corporation.

Elle attire l'attention au niveau international.

Et on la surnomme "la femme au porc", due à toutes ses activités sexuelles qu'elle avait dans les films avec les cochons de son propre élevage.

Un documentaire sur sa vie appelé "A Summer Day" reçoit un prix dans un festival à sa sortie.

Ses soucis financiers se faisant de plus en plus grands, elle décide d'ouvrir sa ferme au tourisme zoosexuel.

Ses amis témoignent qu'elle était très facilement exploitée par quasiment toute personne possédant une caméra.

Les touristes qui venaient n'étaient là que pour tourner des films pornographiques avec les animaux.

Au final, Bodil Joensen ne réussit pas à conserver une stabilité financière et tombe en grave dépression.

Elle tente de gagner sa vie en faisant des choses sexuelles presque chaque soir.

Après une spirale de dettes, elle tombe dans l'alcoolisme et devient accro aux calmants, ce qui la rend incapable de s'occuper de ses animaux.

En 1981, elle est condamnée pour négligence aggravée sur animaux et écope de 30 jours de prison.

Tous ses animaux sont soit morts ou ont fini euthanasiés, événement dont elle ne se remettra jamais.

Elle finit sa vie en subsistant dans la prostitution de rue, acceptant les pires choses pour survivre.

Bodil Joensen meurt en 1985, à l'âge de 40 ans, potentiellement d'une cirrhose du foie.

La reine de la bestialité fut surtout célèbre pour sa performance dans le film appelé "Animal Farm", connue pour avoir été aussi traumatisant pour la conscience collective lors de son importation en Angleterre que l'assassinat de John Kennedy.

L'unique copie dont l'origine n'a pas été déterminée a commencé à circuler malgré les nombreuses descentes de police pour la faire interdire.

Animal Farm est une compilation de scènes toutes plus insoutenables les unes que les autres, avec notamment la scène d'une femme s'insérant une anguille vivante dans le vagin.

Par la suite, la pornographie zoophile a commencé à connaître un essor à travers le monde, avec des destinations comme le Brésil qui deviennent particulièrement prisées pour y tourner des films.

Dans beaucoup de ces productions zoophiles, les actrices sont généralement des prostituées, droguées ou alcoolisées afin de supporter les actes qui leur seront imposés avec les animaux.

La zoopornographie pose un réel problème éthique, car ce que le consommateur de ces films considère être du domaine de l'imagination et du fantasme est en réalité une véritable documentation sur des sévices sexuels.

Pour qu'un de ces films ou photos existent, une femme a un jour quelque part utilisé un serpent vivant pour le mettre à l'intérieur d'elle, et cela s'applique à toutes les autres pratiques du genre.

Ces millions d'images sont la trace d'innombrables abus, et il n'est pas possible de les considérer comme de simples choses consommables.

Tourisme sexuel et zooprostitution - 19'29

Certains zoophiles se renseignent sur des destinations de tourisme zoosexuels, comme ce fut longtemps le cas au Danemark, avant qu'une loi soit adoptée en 2015.

Les zones rurales éloignées sont souvent les plus recherchées pour garantir l'intimité et la protection des participants.

De nombreux forums interdisent la discussion de ce sujet, et certains membres y font référence en messages codés.

Il est impossible de déterminer combien de fêtes de ce genre ont eu lieu.

Mais selon un sondage des utilisateurs du site, 1 sur 5 prétendait avoir eu des relations sexuelles avec 9 personnes ou plus à la fois.

Le nombre d'animaux abusés lors de ces orgies est impossible à quantifier, et dépend de l'événement.

Certains témoignages, comme celui de cette femme, racontent comment elle a été attachée à un dispositif de contention pour qu'un labrador la pénètre pendant que 8 autres personnes dont son mari regardait.

Ici, un autre utilisateur se vante d'avoir eu des relations sexuelles avec 10 brebis et 10 truies en une seule nuit.

La journaliste danoise Margit Shabanzadeh a été parmi les premières à dénoncer ce phénomène de tourisme sexuel.

Elle a même découvert que des femmes entraînent des chiens à avoir des relations sexuelles avec des humains.

Lorsque la journaliste rencontre l'un de ces chiens, il avait l'air blessé, boîtait et avait une aversion pour les humains en général.

Par la suite, elle a recueilli le témoignage d'un homme qui prostituait ses chevaux, lui affirmant même que des bus entiers de touristes venaient chez lui, car il est impossible dans leur pays d'avoir recours à ces pratiques.

En 2007, deux journalistes du magazine 24 Timer ont en quelques heures trouvé 22 annonces de lieux où étaient prostitués des animaux.

Ils ont obtenu l'accès à un bordel d'animaux dans l'ouest du Danemark et ont filmé en caméra cachée les propositions de sexe tarifé qu'il leur était faites par le propriétaire des chevaux.

Les prix variaient entre 70 et 140 euros la passe.

Mais ces bordels n'étaient apparemment pas une exception danoise, car selon plusieurs témoignages, avant l'interdiction de la zoophilie en Allemagne, des zoos érotiques permettaient d'abuser sexuellement d'animaux, allant de la chèvre au lama.

Direction les USA.

Voici le cas de Douglas Spink, un ancien entrepreneur en technologie devenu multimillionnaire et qui a fini par tout perdre.

Le 14 avril 2010, Spink est arrêté à l'âge de 51 ans lors d'un raid des autorités américaines.

Il est accusé de diriger une ferme qui prostitue des animaux sur sa propriété isolée de l'État de Washington, à seulement 8 km de la frontière canadienne.

Selon le shérif Bill Elphon, Douglas Spink faisait le commerce de ce tourisme zoosexuel en plus de son activité de trafic de cocaïne.

Des dizaines de chiens, chevaux et souris de compagnie ont été saisis, ainsi que des milliers d'images zoophiles et pédopornographiques.

Les souris retrouvées avaient la queue coupée, elles étaient enduites de vaseline et avaient de la ficelle attachée autour d'elle.

Je vais maintenant vous parler d'un cas de prostitution animale provenant de Kareng Pengji en Indonésie.

Celui de Pony, une Orang-outan de 6 ans, esclave sexuelle, découverte dans la maison close nommée le "Sweet Women Forever".

Ce lieu était un hangar en bois sans lumière, où 12 autres prostituées humaines âgées de 14 à 40 ans vivaient.

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Pony a été retrouvée allongée et enchaînée sur un matelas, exploité sexuellement depuis très probablement plusieurs années.

Cette femelle Orange-outan était à la merci des clients qui pour la plupart étaient des ouvriers et des agriculteurs travaillant dans les plantations de palmes.

En fin de journée, ou avant de commencer leur service, les ouvriers venaient abuser de Pony pour 3 dollars.

Tous les deux jours, elle était tondue pour que sa peau ressemble à celle d'une femme humaine, puis elle était parfumée et maquillée.

Du fait qu'elle était rasée, les moustiques la piquait sans cesse, ce qui fait que sa peau était recouverte de boutons qui s'infectaient et qu'elle grattait continuellement.

Lorsque la vétérinaire espagnole Carmen Liano est arrivée dans la maison close, la mère maquerelle a refusé de se séparer de Pony,

car elle était très prisée des clients et représentait une grande part de ses revenus.

Des hommes armés de machette les ont même menacés.

Il a fallu l'intervention quelques heures plus tard de 35 policiers armés d'AK-47 pour délivrer Pony.

Elle a ensuite été ramenée à la Fondation pour la survie des orang-outans de Borneo, puis placée dans leur centre de réadaptation.

Je tiens à saluer l'incroyable courage des membres de cette fondation qui avait déjà perdu 3 de leurs membres, tués à Jakarta lors d'enquêtes sur le trafic d'espèces.

Pour finir sur le sujet de la prostitution, la ville de Malindi au Kenya est tristement devenue une destination de choix pour le tourisme sexuel.

La plupart des touristes viennent d'Italie et sont principalement des hommes âgés de 50 à 80 ans.

Ils préfèrent les filles âgées de 15 à 17 ans. Certains d'entre eux aiment impliquer des chiens et paient les filles 500 dollars pour filmer l'acte.

Orgies et réseaux privés - 23'48

Je vous ai mentionné l'utilisation des petites annonces et forums afin de partager du contenu zoopornographique,

de louer et prostituer ces animaux, mais ils servent aussi à organiser des orgies lors de soirées privées.

Les messageries cryptées sont aussi un de leurs outils préférés pour communiquer et coordonner leurs raisons.

Le magazine Vice a pu recueillir le témoignage d'une autre entraîneuse de chien nommée Anna, une prostituée ukrainienne, très à l'aise avec ces pratiques.

Selon elle, il existe dans certains pays des élevages canins uniquement destinés à entraîner leurs chiens à avoir des relations sexuelles avec des humains.

Elle en connaît deux en Russie et travaille elle-même dans plusieurs d'entre eux en Allemagne, Belgique et Suède.

Son activité consiste à habituer le chien à avoir des rapports avec des femmes humaines.

Après environ 6 mois d'entraînement, elle se félicite que les chiens "baisent comme des démons".

Ce genre de chien coûte apparemment très cher.

Elle en possède deux qui, selon ses dires, n'ont jamais eu de relations avec des membres de leur propre espèce, seulement des humains.

Pour faire les présentations, le plus souvent les clients apportent leurs chiens entraînés au club d'Anna.

Mais les soirées privées se déroulent chez le client à l'abri des regards, qui sont apparemment très riches

et possèdent d'immenses demeures dotées d'enclos pour chiens et de sous-sols ultra équipés, dignes de bâtiments utilisés par la Gestapo pour torturer des gens.

Le cas du retraité Daniel Galloway a d'ailleurs défrayé la chronique pour avoir aidé et encouragé sa petite amie Carol Bowditch

à avoir des relations sexuelles avec trois chiens lors d'une orgie privée zoophile.

Il a été condamné à un an de prison.

Les preuves qu'a rassemblé la police ont révélé l'existence d'une soirée privée où des gens apportaient leurs chiens pour copuler avec différentes femmes.

Les enquêteurs ont aussi découvert que Galloway avait en sa possession 12 000 images pédopornographiques et 191 images de sa compagne ayant des rapports avec des chiens.

Pour clore sur le sujet des soirées et réseaux privés, je voudrais parler d'une affaire floue et macabre

qui a embarrassé le gouvernement sloven il y a quelques années.

Celle du docteur Sacha Barisevic, médecin sadique de la haute société, propriétaire d'une clinique huppée de la ville de Ljubljana.

Selon les enquêteurs, il connaissait la moitié de l'élite sloven et était très apprécié.

Le 2 février 2010, il est retrouvé agonisant à son domicile, le corps affreusement déchiqueté par ses trois chiens, des bulls mastiffs prénommés Atos, Atlas et Joy.

Barisevic est entièrement nu, un gode michet attaché autour de la taille. Il décédera quelques instants plus tard.

Un examen des chiens a révélé qu'ils avaient été violés sans doute pendant des années et qu'ils ont fini par se venger en le dévorant.

L'opposition de droite a accusé la ministre de l'Intérieur, Katarina Kressal, d'essayer d'influencer l'enquête policière.

Des spéculations ont commencé à naître sur la potentielle présence d'une autre personne, celle de Miro Senica, un proche du docteur qui n'est autre que le partenaire de la ministre de l'Intérieur, Katarina Kressal.

Cette affaire maquillait-elle un meurtre lié à l'existence d'un réseau plus large ? Nous ne le saurons probablement jamais.

Rien de tout cela n'a été confirmé par l'enquête officielle qui a conclu à une vengeance des chiens. Atos, Atlas et Joy ont fini euthanasiés.

Viol et guerre - 26'43

Des horreurs ont été rapportées à la fin des années 80 par des prisonniers politiques de camps de détention sous le régime de Pinochet au Chili.

De nombreuses femmes et hommes emprisonnés ont témoigné que des araignées et des rats vivants leur avaient été insérés dans leurs orifices pour les torturer.

L'une des prisonnières a écrit avoir été violée par des chiens, spécialement entraînés pour ça.

D'après plusieurs témoignages, la responsable serait Ingrid Holderog.

Cette femme était une sympathisante nazie et officier de police sadique qui allait bientôt devenir célèbre pour avoir utilisé un certain chien surnommé Volodya.

Direction l'Afghanistan, où l'auteur allemand Jurgen Todenhofer a recueilli en 2014 le récit d'un ancien soldat.

Il lui a confié pourquoi il ne supportait plus de travailler au centre de détention américain de Bagram.

Selon ses propres mots, il n'acceptait pas que des Afghans se fassent violer par des chiens.

Il n'avait en quelque sorte pas signé pour ça.

Ce militaire décrivit que les prisonniers afghans étaient attachés face contre terre sur des petites chaises,

puis des chiens de combat entraient dans la chambre de torture pour faire ce à quoi ils avaient été entraînés.

Après avoir enduré ce genre de sévices, les prisonniers brisés psychologiquement pouvaient avouer le meurtre de Kennedy sans même savoir qui il était.

Plus récemment, Lawrence Wright, l'auteur de l'histoire acclamée The Looming Tower, a déclaré qu'une de ses sources au FBI lui avait parlé d'un officier du renseignement égyptien

qui confirmait aussi que des chiens avaient été utilisés pour violer des prisonniers.

Je n'ai à ce jour pu trouver aucune preuve matérielle pour confirmer ces allégations, comme très souvent dans les cas de torture.

Traditions - 28'09

Il y a quelques minutes, j'ai insisté sur le fait que l'acceptation et la tolérance vis-à-vis de la zoophilie dépend du contexte géographique dans lequel vous vous trouvez.

Il serait très long de pouvoir étudier avec vous comment la zoophilie est perçue dans chaque culture,

mais j'ai quand même décidé de vous présenter deux exemples anecdotiques.

L'un d'eux s'est déroulé au Japon il y a quelques années, où des candidats volontaires d'une télé-réalité devaient se laisser pénétrer en direct par deux imposants chiens dans le but de gagner un gros chèque.

L'objectif pour ces candidats était d'atteindre une ligne située 20 mètres plus loin sans faire tomber l'animal en plein acte.

Pour exciter les chiens, la production a appliqué sur les fesses des candidats une sorte de crème chantilly parfumée avec de l'urine de femelle.

Direction maintenant l'Amérique latine.

Le journaliste Ryan Duffy s'est rendu à Cartagène en Colombie et a découvert que les pratiques zoophiles y étaient plutôt courantes et culturellement acceptées.

Là-bas, certains hommes ont eu leur première relation sexuelle avec une anesse, car selon la tradition, ils pensent que cela allongera et rendra plus gros leur pénis, ce qui ferait d'eux de meilleurs amants pour leur future femme.

Des enfants prétendent avoir commencé à l'âge de 11 ans. Certains adultes estiment à au moins une centaine d'anesses avec qui ils ont eu des rapports.

Je tiens à préciser que ces deux exemples ne représentent en aucun cas la population japonaise et colombienne.

Ce sont des phénomènes isolés que ne soutiennent absolument pas ces populations.

L'élevage - 29'28

Nous arrivons maintenant sur un sujet lui aussi extrêmement complexe et qui nous amène à nous questionner sur notre rapport aux animaux dans la majorité des cultures.

Même si tout le monde est d'accord pour dire que la pénétration d'un animal en dehors de soins vétérinaires devrait être considérée comme un abus, pourtant c'est une pratique totalement courante dans l'élevage.

L'industrie agroalimentaire a besoin d'animaux, de beaucoup d'animaux, des milliards. Et pour cela elle doit faire se reproduire les animaux qu'elle va ensuite transformer en produits de consommation.

Il est intéressant de noter que toutes les législations qui interdisent les abus sexuels sur les animaux ont des exceptions concernant l'élevage, car les manipulations sexuelles sont la fondation même de l'élevage.

La pénétration d'un animal n'a pas de but reproductif, comme par exemple pour l'industrie de la fourrure, dans laquelle il est courant que les animaux soient tués par électrocution annale et génitale, avec l'insertion d'un bout de métal électrifié dans leur rectum.

Mais revenons-en à nos moutons je vous prie. Dans l'industrie agroalimentaire, la vaste majorité des animaux sont inséminés artificiellement.

Les vaches sont fécondées de façon répétée pour maintenir la production de lait pour la consommation humaine.

Leurs bébés leur sont retirés très rapidement après la naissance. Les femelles sont gardées comme futures productrices de lait, et les veaux sont envoyés en fermes d'engraissement, afin d'être mangés pour leur viande.

Au-delà de l'aspect émotionnel-traumatique que peuvent endurer ces vaches de la part de la séparation de leurs petits, les inséminations artificielles peuvent aussi engendrer de graves blessures physiques et psychologiques.

Car la plupart du temps, ces inséminations ne sont pas effectuées par des vétérinaires.

En Angleterre par exemple, il est recommandé aux débutants en insémination de ne le faire que sur des vaches allant à l'abattoir le jour même.

Dans l'industrie du cochon, les porcelets étant un produit, les femelles sont chaque année maintenues dans des cycles de gestation.

Pour ce faire, l'éleveur masturbe les animaux afin de récolter le sperme nécessaire.

Temple Grandin l'a très respectée et renommée spécialiste en gestion du bétail et en "bien-être animale,

évoque dans son livre « Animals in Translation », la masturbation des porcs.

En stipulant qu'un éleveur lui avait confié que chaque mâle a son propre vice que l'homme doit réussir à pratiquer pour l'exciter.

Il lui arrive de devoir tenir le pénis en devant masturber certains d'entre eux de façon très précise.

Il lui rapporta aussi que l'un d'entre eux aimait particulièrement qu'il joue avec son anus.

Voici les mots de cet éleveur : "Je dois lui insérer un doigt dans le cul, il adore ça".

Cette renommée spécialiste a préféré taire l'identité de cet homme pour ne pas l'embarrasser, mais assure qu'il est l'un des meilleurs dans l'industrie.

Aux USA, des enfants participent à des programmes dans des fermes sur la gestion des semences de porc, ou encore comment inséminer et stimuler sexuellement des truies.

Car ces animaux ont besoin d'être stimulés sexuellement pour être inséminés.

Donc l'éleveur doit les exciter lui-même.

Pour ce faire, l'éleveur imite le comportement du porc et s'assoit sur le dos de chaque truie pour la monter.

C'est à ce moment qu'il injecte le sperme récolté précédemment.

Parlons maintenant de la collecte de sperme des taureaux, qui s'effectue avec un vagin artificiel, l'électroéjaculation, ou un massage transrectal.

L'électroéjaculation consiste à insérer dans le rectum du taureau une électrode qui va lui envoyer des décharges électriques afin de le forcer à éjaculer.

Cette méthode est extrêmement douloureuse et est bannie dans plusieurs pays d'Europe.

L'insémination artificielle des poules nécessite quant à elle de compresser leur abdomen pour faire ressortir leur vagin.

Une seringue chargée de sperme leur est alors introduite à l'intérieur.

Dans le cas des dindes, leurs conditions d'élevage sont si insoutenables qu'elles étouffent, développent des pathologies respiratoires et finissent parfois à sombrer dans le cannibalisme.

Après des décennies de sélection pour augmenter leur volume de chair, leur cœur lâche prématurément et leurs os ne suffisent plus à supporter leur masse.

Ces animaux sont à ce point dénaturés qu'il leur est impossible d'assurer les automatismes vitaux nécessaires à leur propre survie.

En d'autres termes, ils ne sont plus capables de se reproduire normalement. Mais l'industrie a la solution.

C'est alors qu'entrent en jeu des masturbateurs professionnels de masse, portant une combinaison verte utilisée pour plaire aux mâles.

Pour récolter la précieuse semence, ils utilisent des méthodes de massage du ventre et du dos, puis ils masturbent l'animal pendant environ 30 secondes.

Pendant ce temps, une autre équipe se charge d'inséminer les femelles. Pour cela, les éleveurs doivent souffler dans une seringue remplie de sperme.

Mais à cause de la cadence, il n'est pas rare qu'ils se trompent et aspirent la semence.

Le métier de masturbateur est un travail à la chaîne épuisant et décrit par beaucoup comme aliénant.

Il peut se révéler traumatisant et mener à une baisse de la libido.

Dans le milieu de la reproduction des chevaux, lors de la monte en main, il est courant d'entraver les juments afin qu'elles ne blessent pas l'étalon.

Entraver une jument consiste à lui attacher les deux pattes postérieures de façon à ce qu'elle ne puisse plus refuser d'être montée.

Et par la même occasion, qu'elle ne blesse pas l'étalon apporté par l'éleveur si jamais elle refuse le rapport.

Un autre domaine auquel on ne pense pas forcément est l'élevage de chiens.

C'est aussi une activité qui engendre souvent de grandes souffrances pour ces animaux.

Tout comme pour les juments, il arrive que les chiennes doivent être immobilisées pour les forcer à être fécondés ou éviter des blessures au pénis des mâles.

Elles peuvent être maintenues manuellement ou être attachées à des dispositifs dits professionnels ou de fortune.

C'est ainsi que les chiennes sont la plupart du temps fécondés chaque année, réduites elles aussi à de simples machines à procréer.

Comme nous l'avons vu plus tôt, l'un des arguments principal des anti-zoophiles consiste à dire que l'animal ne peut accorder son consentement à la relation sexuelle.

Dès lors, on peut légitimement s'interroger sur ces pratiques couramment utilisées dans l'élevage.

Si la jument est consentante, pourquoi devoir l'entraver ?

Si la chienne est consentante, pourquoi devoir l'attacher ?

Alors que ces pratiques ne sont ni rares ni interdites et que certains peuvent les assimiler à du viol,

il est intéressant de constater que ceux qui sont si promptes à condamner la zoophilie n'engagent aucune action pour tenter de faire changer la législation ou mettre un terme à ces pratiques dans l'élevage.

Avec ou sans contexte, où se situe la frontière entre ces pratiques et la zoophilie ?

Puisque légalement et socialement, manipuler sexuellement un animal d'élevage à des fins commerciales n'est considéré ni comme criminel, ni immoral, ni comme une agression sexuelle,

qu'est-ce qui constitue réellement un crime sexuel interespèce dans le monde d'aujourd'hui ?

En 2003, la Cour d'appel de l'Indiana a condamné un jeune homme du nom de Michael Bessigano

pour avoir violé un poulet et l'avoir tué dans une chambre de motel en lui forçant à avoir des relations sexuelles.

En d'autres termes, un homme est qualifié de déviant par le public et est condamné par la justice pour avoir sexuellement agressé un poulet,

alors qu'il est parfaitement légal et socialement accepté qu'un autre homme travaille dans un élevage et effectue des actes sexuels sur des milliers d'animaux.

La distinction juridique entre le sexe interespèce pratiqué dans les élevages et le sexe interespèce au niveau du plaisir sexuel

fait partie d'un système de loi et de mœurs dans lequel les pratiques d'élevage sont exclues de la censure légale

qui s'applique aux actes de cruauté envers les animaux s'il y a une justification économique de leur comportement.

Dans Beyond the Law, l'avocat David G. Wolfson explique qu'aux États-Unis, par exemple, de nombreux États ont promulgué des lois

permettant que tout acte jugé comme acceptable, courant, coutumier ou normal dans les pratiques agricoles soit exempte des lois nationales anti-cruauté animale.

Mais étant donné que pratiquement tout ce qui est fait aux animaux d'élevage est dans une certaine mesure cruelle, douloureux, préjudiciable et dégradant,

la seule solution pour eux a été de placer l'industrie de l'élevage au-dessus de la loi,

se parant par la même occasion de termes aseptisés tels que bien-être animal.

Zoosadisme et meurtre - 36'37

Nous allons maintenant pénétrer un monde sombre et macabre,

celui du zoosadisme, de la nécrozoophilie et du torture porn.

En 2011, le docteur Anil Agrawal publie une étude où il propose une nouvelle classification de la zoophilie en y incluant les zoosadiques et zoomeurtriers.

Le zoosadisme désigne le plaisir sexuel procuré par la souffrance infligée à des animaux.

Les zoosadiques tirent une jouissance de leur sévice mais n'engagent pas toujours de rapports sexuels avec eux.

Alors que les zoomeurtriers ont besoin de tuer les animaux pour en tirer le plus de jouissance sexuelle.

Les zoomeurtriers peuvent avoir du plaisir avec des animaux vivants mais leur besoin de rapports sexuels avec des animaux morts est plus fort.

Certains zoomeurtriers les tuent avant ou pendant qu'ils les torturent, ce qui nous amène à une autre catégorie qu'est la nécrozoophilie,

aussi appelée nécrobestialité, qui fait référence aux individus tirant du plaisir de relations sexuelles avec des animaux morts.

Mais la nécrozoophilie n'implique pas obligatoirement le fait de tuer l'animal au préalable comme ce fut le cas de Brian Attaway,

arrêté à l'âge de 20 ans pour avoir eu des relations sexuelles avec une biche morte trouvée sur le côté de la route.

Ou encore celui de Ronald Cush, 44 ans, envoyé en prison pour avoir violé la dépouille du labrador de sa petite amie, mort depuis 4 jours.

Il est important de noter qu'il existe très peu de recherche empirique sur ces sujets, donc la majorité des études publiées ne font référence qu'à des cas rapportés.

Le docteur Auguste Marie rapportant en 1907 à Paris l'un des premiers cas de zoosadisme dans les archives d'anthropologie criminelle.

Le patient était un homme adulte qui n'avait plus de relations sexuelles avec des femmes, par honte de montrer son pénis déformé des suites d'un chancre phagédénique.

Il s'est avec le temps mis à acheter des animaux qu'il torturait.

Selon ses dires, leur agonie lui procurait des jouissances qu'il corsait par des morsures.

C'est alors qu'il jouissait comme s'il avait des rapports avec une femme.

Il a tué et torturé entre 1900 et 1903 environ 3 chiens, entre 40 et 50 chats, y compris leurs petits, une cinquantaine de rats blancs.

Deux perroquets, trois singes, une colombe, un écureuil, un hérisson, quatre sansonnais et environ dix cochons d'inde.

L'animal duquel il éprouvait le plus de plaisir à tuer était le chat, surtout lorsqu'il leur broyait les os avec les dents ou qu'il avalait leur langue.

Ce sont ses mots.

Juste après venait le rat blanc, dont son plus grand plaisir était de couper la queue avec les dents, de couper leurs crocs avec des pinces coupantes et de leur broyer la tête avec les dents.

Un autre cas survenu à la même époque est celui de Peter Kurten, surnommé le vampire de Düsseldorf par les médias de l'époque.

L'un des plus célèbres tueurs en série d'Allemagne.

Il fut l'auteur d'une série de meurtres et d'agressions à caractère sexuel sur des enfants et des adultes dont la plupart furent commis à Düsseldorf en 1929.

À l'âge de 13 ans, pour soulager ses pulsions sexuelles, il violait des moutons, des porcs et des chèvres.

Il affirmait obtenir un immense sentiment d'exaltation s'il poignardait l'animal juste avant d'atteindre l'orgasme.

C'est ainsi qu'il a commencé à mutiler et poignarder des animaux à une fréquence croissante pour atteindre l'orgasme.

Entre 1978 et 1991, le tueur en série, Jeffrey Dahmer, surnommé le cannibale de Milwaukee, a avoué avoir assassiné 17 hommes et torturé des chats, des grenouilles et des chiens, qui lui arrivaient de clouer aux arbres.

Très jeune Dahmer collectait des animaux tués sur la route.

Il disséquait leur carcasse et se masturbait dessus, car il trouvait leur viscère excitante sexuellement.

Au Kansas, au cours de la même période, le tueur en série, Dennis Rader, surnommé BTK Strangler, est reconnu coupable de 10 meurtres.

Il confie qu'enfant, il était particulièrement fasciné par la mise à mort des poulets dans la ferme de ses grands-parents.

Cela lui procurait un plaisir précoce.

À l'adolescence, il capture des chiens et des chats errants qu'il pend à des fils de fer dans des granges abandonnées.

La souffrance qu'il leur fait endurer lui provoque une jouissance sexuelle intense.

Torture porn et crush fetish - 40'38

Internet regorge d'images et de vidéos créées par des zoosadiques.

Ce type de contenu ultra-violent fait partie de ce qu'on appelle le torture porn.

Vous l'aurez compris, il s'agit de personnes dangereuses se filmant en torturant des animaux tout en ayant des relations sexuelles, ou pour faire avoir un plaisir sexuel à leurs spectateurs.

Le torture porn regroupe aussi des crush vidéos.

Ces vidéos dont le terme crush peut se traduire par écraser, broyer.

Consistent essentiellement à être excitées par la vue de personnes écrasant des objets, des insectes et dans certains cas des mammifères plus gros tels que des chatons, des chiots ou des lapins.

La Human Society reçoit chaque année entre 12 et 20 nouveaux cas de maltraitance animale.

Malheureusement, le nombre de ces animaux victimes est apparemment inchiffrable, car une partie du contenu est diffusée en direct et sur des réseaux cryptés.

Donc impossible de les recenser toutes. Certaines de ces vidéos sont généralement partagées sur les réseaux sociaux et le dark web.

Beaucoup sont tournées dans des pays pauvres, où des jeunes femmes sont souvent payées avec de grosses sommes d'argent pour s'habiller en lingerie et écraser des petits animaux en marchant dessus.

Le professeur et chercheur Mac Griffith rapporte le cas de Brad, qui, un peu honteux, avoue être obsédé par cette pratique.

Il pense être né avec.

Ces premiers souvenirs de plaisir remontent à l'âge de deux ans, où il imaginait une machine à broyer des enfants, l'écraser lui.

Des années plus tard, lors de son premier orgasme, il fit la connexion entre un insecte éclatant sous la pression et le fait d'éjaculer.

Je vous parle de ce cas, car il représente une certaine partie des personnes consommant des crushs vidéo, qui sont excitées sexuellement en s'identifiant à l'animal torturé.

Brad n'est qu'un consommateur de ce genre de vidéos, il n'en est pas le créateur.

Mais certains créateurs de contenus zoosadiques ne se contentent pas d'insectes et recherchent de plus gros animaux, tels que des chats, des chiens et parfois des êtres humains.

L'un des cas les plus connus était celui du tueur Luca Roccomagnotta, qui avait d'abord tué des chatons en direct, puis était passé à un être humain.

Par la suite, Crystal Sherry Cascotte fit son apparition.

En juillet 2020, cette jeune femme de 19 ans est arrêtée par la police à Kokoma dans l'Indiana.

Après avoir torturé des animaux et partagé sur ses comptes TikTok et Instagram les vidéos de ses crimes, elle dépeçait, pendait et étouffait des chiens et des chats sous le pseudonyme de Serial Dog Killer Dude.

Crystal publie dans des stories Instagram des photos de ses futures meurtres, afin que ses followers votent quel animal ils souhaitent voir mourir en premier.

Lors de la perquisition, les enquêteurs ont découvert deux chats morts dans son congélateur.

Des photos montraient des porte-clés confectionnés à partir des queues et des pattes coupées de quatre chats.

Les globes oculaires des chiens et des chats avaient été collectés et mis dans un bocal.

Les crânes écorchés étaient placés dans des bols pour être photographiés.

Je tiens à saluer le courage et la ténacité de l'enquêtrice et activiste pour le droit animal dont l'identité doit rester cachée,

qui a passé en moyenne 15 à 17 heures par jour à analyser chaque frame des vidéos de torture de Crystal pour trouver des indices et la démasquer.

Une autre affaire a défrayé la chronique en Floride en 2014.

Celle de Sarah Zamora et Stephanie Hurd, qui ont été condamnées pour avoir participé à une vidéo zoosadique appelée S.O.S. Barn,

dans laquelle elles avaient des relations sexuelles alors qu'elles torturaient et tuaient par la même occasion des animaux.

Hurd, habillé de façon suggestive, aurait notamment écrasé des poissons vivants, blessés puis brûlés des rongeurs,

tué des lapins en leur coupant les membres puis décapité des poulets.

Selon un article du Miami Herald Newspaper, la vidéo a été réalisée dans le but de satisfaire sexuellement ses spectateurs.

La police a déclaré que certains de ses sévices ont été perpétrés pendant qu'elle touchait les organes génitaux d'un homme présent dans la vidéo, Adam Redford.

Le dernier cas que je vais vous exposer est celui d'Ashley Richards, plus connu sous le nom d'Ebonnie Crush Goddess.

En français, la déesse d'Eben du Crush. Elle avait 21 ans au moment de son arrestation.

Richards s'était spécialisé dans le Hard Crush, en écrasant et tuant des animaux vertébrés tels que les chiens, les chats, lapins et poulets.

Selon le Houston Chronicle, dans l'une des vidéos perquisitionnées par la police, on peut la voir décapitant, évissérant et urinant sur des chiens.

Et dans une autre, elle perfore l'œil d'un chat avec un talon de chaussure.

Enfin, j'ai trouvé intéressant de vous partager le témoignage de Philippe, 50 ans, fan et consommateur de vidéos crush.

Selon lui, empoisonner des milliers de rats dans un building, c'est ok.

Mais si une femme ose marcher sur l'un d'entre eux pour un plaisir sexuel, ce n'est pas ok.

En Occident, il y a des lieux où l'on peut aller chasser et tuer pour le sport et pour le plaisir.

Si une femme tue un zèbre, c'est ok. Mais si elle marche sur un lapin, ce n'est pas ok.

Cas atypiques - 45'11

D'autres affaires assez atypiques ont défrayé la chronique, comme celle d'Oliver Frazerlohn.

Un jeune vétérinaire s'étant filmé en train d'avoir des relations sexuelles avec un cheval et un chien.

Le comité disciplinaire du Collège Royal des chirurgiens vétérinaires l'a reconnu coupable de 5 chefs d'accusation et l'a rayé du registre de sa profession.

En 2020, Ryan Begg, 37 ans, a été condamné à de la prison ferme après que sa femme l'ait filmé en train de violer des poulets à mort, dont un était déjà décédé lors du passage à l'acte.

Les vidéos étaient rangées dans leur ordinateur dans un dossier appelé "vidéos de famille".

En 2016, Craig David Stern a reconnu avoir abusé sexuellement de son chien pendant toute une année.

Il a envoyé par erreur la vidéo à sa petite amie, qui l'a dénoncé à la police.

La même année, Adam Johnson, le footballeur anglais, a écopé de 6 ans pour agression sexuelle sur une mineure de 15 ans.

La police a aussi découvert qu'il était en possession de zoopornographie.

Au cours de l'été 2018, dans le comté de Clearfield, Terry Wallace, Matthew Broubacker et Mark Misnikoff ont été condamnés à un minimum de 20 ans de prison pour avoir abusé sexuellement pendant des années des animaux de leur ferme.

Ils étaient coupables de plus de 1460 agressions sexuelles et actes de cruauté envers les animaux, chacun.

Sans compter les dizaines d'accusations pour corruption de mineurs. Ils ont d'ailleurs été dénoncés par un jeune de 16 ans qui vivait chez eux.

Le même qu'ils ont forcé à regarder et maintenir les animaux pendant les viols.

À Cuba cette fois-ci, un zoosadique meurtrier du nom de Ruben Marrero Pernas partageait sur l'un des plus gros forums zoophiles les vidéos et photos des chiens qu'il tuait et violait.

Un groupe de 50 militants du monde entier ont travaillé sans relâche pendant un mois afin de l'identifier et de rassembler suffisamment de preuves contre lui.

Il fut arrêté le 24 novembre 2018 mais fut finalement relâché sans aucune condamnation.

En 2018, une chasse à l'homme a été lancée par la police indienne après qu'une chèvre gestante de sept ans fût retrouvée morte des suites de ses blessures.

Après avoir été violée par huit hommes, l'un des violeurs a le lendemain rendu visite à l'homme à qui appartenait la chèvre pour se moquer d'elle en assurant qu'ils avaient passé un bon moment.

Solutions - 47'28

Personnellement, je ne crois pas à l'existence d'une solution parfaite, mais je pense qu'un ensemble de mesures et d'actions peuvent grandement améliorer la situation de ces millions d'animaux victimes.

Une plus grande connaissance de ce sujet de la part des vétérinaires pourrait permettre une vigilance plus efficace vis-à-vis de cette forme particulière de maltraitance animale.

Il faut désorganiser cette communauté et travailler avec les hébergeurs, les moteurs de recherche, les opérateurs et apporter des propositions de loi afin de lutter et empêcher la diffusion de contenus zoopornographique.

Renforcer la loi pour une meilleure prise en compte des sévices sexuels.

Lutter contre les petites annonces d'offres et de demandes de relations avec des animaux qui facilitent les passages à l'acte en prenant exemple sur ce qui existe au niveau du cyberproxénétisme et l'appliquer aux animaux.

Je vous encourage aussi à soutenir moralement et financièrement les associations qui luttent au quotidien pour plus de justice.

Et pour finir, n'oubliez pas que diffuser l'information et en parler autour de vous est l'une des plus grandes armes de notre époque.

Et en plus, elle est gratuite.

Conclusion - 48'28

Si vous êtes arrivé jusqu'ici, c'est que vous avez entendu bon nombre des choses parmi les plus terrifiantes qu'il est possible de connaître.

Zoodystopia est un monde où il est facile d'entrer, mais extrêmement difficile d'en sortir indemne.

La réalité est parfois atroce, mais le silence peut l'être encore plus.

J'ai voulu vous raconter l'histoire de tous ces animaux innocents, car c'est pour moi rendre hommage à leur existence trop souvent considérée comme insignifiante.

Mais aussi pour ne pas laisser tomber dans l'oubli et l'indifférence, les atrocités qu'ils ont endurées.

Je tiens à saluer encore une fois du plus profond de mon cœur l'immense courage et détermination dont font preuve des milliers d'activistes et associations à travers le monde,

qui se battent continuellement pour que la vérité soit faite et que la justice soit rendue.

Certains en payent de leur vie, d'autres en sont marqués à jamais et passeront le reste de leur existence à être hantés par le souvenir de ce qu'ils ont vu.

Chacun et chacune d'entre vous peut changer le cours des choses. Devenez leur voix, leur protecteur.

Et ainsi, dans les ténèbres de Zoodystopia, vous pourrez ramener la lumière. Merci.

Archive 04. Terminé.