Lumière sur/Protection animale et sophismes
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La protection animale contre la zoophilie : sophisme à tous les étages[modifier | modifier le wikicode]
Si vous êtes un lecteur régulier de ce site, vous devez savoir que je défends une forme très particulière de la zoophilie, où l'animal est libre de faire ce qu'il veut, où il n'est pas forcé, où il est bien traité.
Comme je le dis souvent, je représente une minorité au sein d'une minorité. Cette phrase a d'ailleurs été reprise par une revue dédiée au droit animalier[1]
Si la zoophilie a été interdite en 2021, c'est sous le lobby des associations de protection animale, notamment AnimalCross.
Son président, Benoit Thomé, met l'accent sur le fait qu'il n'y a pas d'un côté les bons zoophiles et d'un autre côté les mauvais zoophiles.
La stratégie de ces associations est simple : faire un maximum d'amalgames entre cette forme de zoophilie que j'entends défendre et un maximum d'actes de maltraitances humaine et animale.
C'est ce qu'on appelle un sophisme.
Le sophisme[modifier | modifier le wikicode]
Un sophisme est une façon de raisonner qui est trompeuse, de sorte à faire croire que les arguments avancés sont vrais, alors qu'ils ne le sont pas.
Il en existe une multitude[2], par exemple :
- Sophisme par association : "Discréditer une idée ou une déclaration en l'association à une personne ou à un groupe indésirable"
- Homme de paille : "Créer une caricature simplifiée ou déformée de l'argument de son adversaire, et argumenter contre elle".
- Argument d'autorité : "Prétendre que quelque chose est vrai parce qu'un expert affirme que c'est vrai".
- Raison de la majorité : "Prétendre que quelque chose est vrai parce que la majorité des gens le croit".
- Composition : "Prétendre que les caractéristiques ou les convictions d'une partie d'un groupe s'applique à la totalité du groupe.
Une liste des sophismes est disponible sur ce site[3].
Les sophismes utilisés par la protection animale[modifier | modifier le wikicode]
La protection animale qui lutte contre la zoophilie utilise majoritairement le sophisme par association et la composition.
Le principe est simple : on a un acte de zoo-sadisme, le zoo-sadisme c'est de la zoophilie, donc la zoophilie est du zoo-sadisme.
Autre exemple : des pédophiles sont zoophiles, ou inversement, donc la zoophilie est la pédophilie sont la même chose.
Cas concret d'application[modifier | modifier le wikicode]
Lors de la conférence de l'association Animal Cross en février 2021[4], son président Benoit Thomé a déclaré :
"L'autre point, c'est que pour nous, il n'y a pas des gentils zoophiles qui auraient des relations sexuelles pacifiques avec des animaux et qui ne les maltraiteraient pas, par opposition avec des mauvais zoophiles qui leur feraient du mal. Pour nous, toute zoophilie est une maltraitance."
Aucun soin n'est pris pour démontrer que toute forme de zoophilie est une maltraitance, il va utiliser un sophisme simple à comprendre : en faisant l'amalgamme entre zoophilie et maltraitance animale, et par la suite, avec la pédophilie, plus besoin de faire de démonstration.
On retrouve d'ailleurs ce sophisme dans le rapport publié par l'association :
Encore un cas de sophisme, avec la vétérinaire Marjolaine BARON, intervenante lors de la même conférence, qui donne des détails sur un acte de zoosadisme, en utilisant le terme d'"assaut zoophile".
Je vous laisse écouter par vous même :
Concernant le sophisme par association, avec la pédophilie, Benoit Thomé avait déclaré, lors de cette conférence de février 2021 :
"C'est intéressant, il y a des associations de protection de l'enfance, ça serait bien de se voir aussi à la fin pour voir comment on peut transformer l'essai aussi par rapport à la protection de l'enfance qui est directement aussi concernée par ce sujet."
C'est ce qu'il fera, en organisant une visio-conférence en septembre 2022 intitulée "Animaux et enfants : victimes des zoophiles"[5][6].
Plusieurs intervenant viendront témoigner de cas où zoophilie et pédophilie sont liés, pour, là encore, renforcer le sophisme, en suggérant l'idée que ces cas particulier, qui existent et qu'il ne faut pas minimiser, sont représentatif de la zoophilie.
TROUVER UN EXEMPLE CONCRET DE CETTE CONFERENCE
Plus récement, Benoit Thomé s'est associé au courant de pensée "The link" ("Le lien", en français), qui vise à mettre en avant le lien qui existe entre maltraitance humaine et animale.
Lors d'une conférence à Paris en mars 2023[7], dédiée à ce thème, intitulée "une seule violence", on retrouve donc légitimement Benoit Thomé venu tenter, une fois de plus, de faire le lien entre zoophilie et pédophilie.[8]. Le texte qu'il a lu lors de cette audition est disponible sur le site relation-publiques.pro[9], plateforme qui propose de diffuser au maximum votre propagande aux influenceurs et médias locaux et nationaux pour une somme d'argent[10] (minimum 377€ HT pour une seule action, Animal Cross en ayant plusieurs sur cette plateforme)[11].
"Pour cela, [Animal Cross] a analysé tous les faits divers relayés par la presse quotidienne régionale (PQR) des 5 dernières années et disponibles sur internet. Le constat est sans appel : sur 50 articles relatant des faits avec des atteintes sexuelles ou des images zoo pornographiques, les 2/3 concernent aussi les êtres humains."
On parle de condamnations, pour trouver des cas où zoophilie et pédophilie sont liées, pour au final arriver à la conclusion que si c'est vrai pour les personnes condamnées, alors c'est vrai pour la population générale. Encore un sophisme.
C'est le même principe utilisé par Marjolaine Baron lorsqu'elle parle, dans sa thèse "La zoophilie dans la société : Quel rôle le vétérinaire peut-il tenir dans sa répression ?", de l'insersion d'une branche de plusieurs dizaine de centimètres dans le vagin d'un animal, entrainant sa mort : insérer une branche dans le vagin d'un animal entraine sa mort, c'est de la zoophilie, donc la zoophilie entraine la mort de l'animal.
Le président de l'association, Benoit Thomé, est pourtant un maitre dans l'utilisation des statistiques[12], à travers son entreprise de conseil du milieu médical, Media Conseil, qui consiste justement à analyser des statistiques.
Comment imaginer qu'il ignore manipuler les statistiques pour arriver à ses fins ?
Des sophismes de plus en plus remis en doute[modifier | modifier le wikicode]
Utiliser ce genre de sophisme est simple et efficace: il suffit d'écouter les informations pour voir que c'est le fonctionnement de base de toute manipulation d'opinion.
Les personnes qui osent remettre en question ces manipulations sont encore peu nombreuses, mais elles ont le mérite d'exister.
Bien évidement, comme en politique, personne n'ira questionner directement les associations de la protection animale sur cette manipulation, et même si cela avait lieu, elle se retrancherait tout simplement derrière le bouclier du "pour nous, tout acte sexuel avec un animal est une violence" sans se justifier.
Marcela Iacub[modifier | modifier le wikicode]
La première personne a avoir osé remettre en question ce sophisme est Marcela Iacub.
Un détour par sa page Wikipédia[13] nous renseigne sur qui est cette femme atypique :
Marcela Iacub est une juriste, chercheuse et essayiste franco-argentine1, née le 20 mai 1964 à Buenos Aires en Argentine. Elle est principalement connue pour sa défense d'idées à contre-courant du féminisme dans ses ouvrages, de ses théories sur l'émancipation des femmes et l'analyse de l'impact sur l'opinion publique. [...] Parmi les causes qui lui sont chères, citons : la défense du droit à la prostitution, du mariage et de l'adoption pour les homosexuels (hommes ou femmes), des méthodes de procréation artificielle, le végétarisme. Elle s'en prend au féminisme français, qu'elle juge trop moralisateur car demandant une extension toujours plus grande de la répression pénale et elle défend l'idée que la révolution sexuelle des années 1970 a été un échec partiel dans la mesure où elle a renoncé à ses ambitions émancipatrices. Toutes ces prises de position lui ont valu de violentes critiques, notamment de la part de certaines féministes françaises plus traditionnelles mais aussi de féministes radicales.
Dans un article du journal LeMonde.fr[14] on peut lire, à propos du livre "Belle et bête" de Marcela Iacub :
En revanche, le vrai procès inutile fait à ce livre, c'est de savoir si c'est de la littérature. Bien sûr que cela en est ! Sauf qu'il appartient à un sous-genre littéraire : la pornographie à tendance zoophile. Dans un précédent livre, Marcela Iacub racontait comment elle, accro à la viande, était devenue végétarienne après avoir assisté au procès d'un homme qui avait eu des relations sexuelles avec son poney. "Dans notre droit, on peut jouir d'un animal mort (en le mangeant), mais on ne peut pas jouir de sa vie", écrivait-elle.
L'article parle ici de l'affaire du "poney Junior"[15] qui est l'affaire qui marque un tournant dans l'application de l'ancienne loi contre la zoophilie (2004 - 2021) qui condamnait les "sévices de nature sexuel sur animaux".
Dans cette affaire, le tribunal a estimé que la notion de sévice n'impliquait pas la notion de violence ni de contrainte, et que les sévices étaient déduites de la pénétration d'un pénis humain dans un animal.
Gardez cette affaire en mémoire, j'y reviendrais juste après.
Marcela Iacub prend la posture que nous connaissons bien ici :
La mise à mort de masse est autorisée mais on réprime la moindre souffrance inutile. La mort est l'horizon de la vie animale mais sa souffrance d'être vivant est indigne. C'est au nom de la sensibilité animale que les juges supposent seulement l'éventualité d'une souffrance chez le poney Junior, sodomisé sans être martyrisé. La pénétration ? A peine une caresse ou une tape sur l'encolure à la différence des pauvres poules "violées". Tel est le gigantesque paradoxe : il est interdit de maltraiter d'un animal alors que les abattoirs de l'hécatombe fonctionnent jour et nuit.
Comment, fourchette à la main en train de manger un steak, peut-on condamner à de la prison une personne qui pénètre un poney avec son pénis ?
Voilà le point de vue que soutient Marcela Iacub.
C'est dans l'article "Protection légale des animaux ou paternalisme ?" publié en 2011[16] que Marcela Iacub va examiner en détail cette affaire du "poney Junior".
Elle y explique que l'ancienne loi (avant 2004), punissait les sévices graves sur animaux, et que cette notion était utilisée, avant 2004, pour punir les cas de zoophilie où l'animal souffrait : pénétrer un poule était bien un sévices grave, et était donc condamné comme tel.
Elle s'interroge donc sur la modification de la loi en 2004 en apportant la notion de sévices de nature sexuelle à côté de sévices grave, qui sont, de fait, la même chose : les sévices de nature sexuelle étant inclus dans les sévices graves. Et de préciser :
"Cette nouvelle législation, il ne faut pas l'oublier, ne visait pas à pénaliser les êtres humains pour leur sexualité déviante, mais les souffrances graves infligées à un animal domestique, apprivoisé ou tenu en captivité"
Comme le spécifiait Benoit Thomé, président de l'association Animal Cross lors de la première conférence contre la zoophilie : ce n'est pas la morale qui nous pousse à agir, mais la protection des animaux.
REFERENCE A COMPLET AVEC L'AUDIO, REVOIR LA CITATION
La personne condamnée a fait appel, et Marcela Iacub analyse le texte rédigé par la cours d'appel:
"(...) le prévenu, dirent les magistrats, avait pratiqué des actes de sodomie sur le poney Junior dont il était le propriétaire, et avait reconnu qu'il s'agissait d'un jeu."
Pourquoi utiliser un tel vocabulaire, qui n'est normalement pas utilisé en matière judicaire ? Marcela Iacub nous livre son opinion de juriste :
"L'emploi du mot « sodomie » impliquait aussi d'engager l'animal dans l'entreprise de Gérard X, c'est-à-dire de supposer que ces actes avaient tant pour l'un que pour l'autre une signification sexuelle. Certes, on peut employer des expressions de ce genre au regard des mineurs d'un très bas âge qui ne comprennent pas non plus la signification sexuelle de certains actes. Pourtant, à la différence des animaux, ceux-ci sont capables de comprendre plus tard et parfois d'une manière précise ce qui leur est arrivé et, à ce titre, faire du souvenir de tels actes des événements traumatiques. Tandis que l'animal, lui, est incapable d'une telle compréhension a posteriori et donc de transformer le souvenir d'un acte de cette nature en une source de souffrance psychologique particulièrement intense."
Dans ce même article, Marcela Iacub revient sur la notion du consentement, qui apparait systématiquement lorsqu'on parle de zoophilie, mais que dans ce cas.
Elle rappelle qu'un animal n'est, par nature, pas consentant. Interdire une relation sexuelle avec un animal au motif qu'il ne peut consentir, c'est comme interdire une relation avec une table au motif qu'elle ne peut pas être consentante.
"Dire d'un animal qu'il n'est pas consentant est redondant si cette phrase s'applique à décrire ce que nous entendons par un « animal ». Et de redondante, elle devient fausse si elle ne s'utilise qu'au regard d'un seul acte car cela suggère, par contraste, que les autres actes sont, contrairement aux premiers, objet de consentement de leur part."
Et de conclure que cette loi n'a pas pour but de protéger les animaux, mais l'homme de l'homme :
"Il est bien possible que toute cette législation, et pas seulement le délit de sévices sexuels, ait pour objet moins le bien-être des animaux, lesquels sont mis à disposition de l'humanité d'une manière illimitée, que les abus individuels et non contrôlés par la collectivité que l'on pratique sur eux. Comme si la cruauté que nos sociétés exercent au regard des animaux devait être socialement déterminée, qu'elle devait être née des désirs transformés en nécessités par les lois et
non pas des caprices purement privés. Il est donc fort possible qu'en punissant ceux qui maltraitent par plaisir personnel les animaux, on justifie avant tout les maltraitances que les sociétés organisent à grande échelle. "
Maeva Gallimard[modifier | modifier le wikicode]
C'est également cette affaire du poney Junior qui a été reprise par une étudiante end roit, Maeva Gallimard.
De l'Université de Nantes, elle est présentée comme "Doctorante et Chargée de travaux dirigés - Département Droit privé et Sciences criminelles - Laboratoire DCS (Droit et changement social) - UFR Droit et Sciences Politiques".[17]
En 2019, encore sous l'ancienne loi (2004 - 2021) elle publie un livre intitulé "L'incrimination de la zoophilie"[18][19].
Dans cet ouvrage, elle reprend bon nombre d'arguments de Marcela Iacub, en ajoutant une analyse juridique poussée.
Elle apporte un éclairage nouveau sur les conséquences de cette jurisprudence, avec des notions comme l'autonomisation de la loi.
Comme Marcela Iacub, Maeva Gallimard revient longuement sur la loi de 2001 et sa jurisprudence pour arriver à la conclusion que ce n'est pas le bien être animal qui motivaient cette loi et son application mais bien la morale et la défense de l'être humain et de ses perversions.
En bonne juriste, elle abordé également les conséquences en terme d'illégalité de la loi.
Dans la 1ère partie ("La remise en cause de l’objectif de protection animale"), Chapitre 2 ("Les incohérences du droit positif en matière de protection animale"), Section 2 ("La rupture de l’équilibre entre la gravité des faits et la sanction applicable"), on apprend que la loi de 2004-2021, était très probablement illégale.
Ceci au regard de l'article 8 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 qui ennonce, je cite le livre :
"L’article 8 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 énonce que « la loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires ». Or depuis la jurisprudence de 2007, et considérant la peine encourue à l’article 521-1 du code pénal pour les sévices de nature sexuelle, il apparaît, sous le prisme de l’objectif de protection animale, une disproportion discutable relativement aux sévices et actes de cruauté sanctionnés par le même article (A), mais aussi au regard du domaine contraventionnel et des peines encourues dans ce dernier (B)"
Avant de développer ces différents aspects.
Ces failles, identifiées par Maeva Gallimard, ne sont pas du tout de l'association Animal Cross, qui, dans un article daté du 21 octobre 2021 (au moment où la nouvelle loi allait être votée) intitulé "L’INCRIMINATION DE ZOOPHILIE. UN MÉMOIRE DE MAËVA GALLIMARD, OUVRAGE DE RÉFÉRENCE DES ZOOPHILES" disait tout le mal qu'elle pensait de cet ouvrage et de son autrice:
"Nous avons discuté avec Mme Gallimard qui rédige actuellement une thèse sur la question de la maltraitance. C’est une personne ouverte d’esprit et modérée, mais très naïve. Elle pense que son mémoire est équilibré, nous ne sommes pas de cet avis. C’est pour cela que les zoophiles du site Animalzoofrance ont pu s’engouffrer dans les brèches de son ouvrage et qu’elle est devenue, à son corps défendant, peut-être, leur justification juridique. Elle avait la possibilité de se désolidariser des zoophiles, pour réexpliquer ses idées, elle a choisi de ne pas le faire. Cela souligne son ambiguïté."
Autre passage intéressant du livre :
75. Ainsi s’est développé tout un savoir-faire relatif à l’insémination artificielle dans le domaine animalier, et ici la question de savoir quelles sont les souffrances que peuvent prodiguer de telles pratiques ne se pose pas. Alors que l’introduction d’un sexe de taille humaine dans l’anus d’un cheval est sévèrement sanctionnée par l’article 521-1 du code pénal, l’introduction d’un bras entier dans l’anus d’une vache en vue de son insémination ne pose aujourd’hui aucun problème
Loic Dombreval[modifier | modifier le wikicode]
Marcela Iacub et Maeva Gallimard pensent donc que si la zoophilie a été interdite, ce n'est pas parce qu'elle synonyme de maltraitance animale, mais bien qu'il s'agit, à travers son interdiction, de protéger l'homme de lui même et de ses déviances.
Un exemple marquant qui va dans ce sens de pensée provient de l'ancien député Loic Dombreval.
Loic Dombreval, avant d'être député, était vétérinaire. Il a été le Rapporteur général de la nouvelle loi de 2021 qui interdit toute forme de zoophilie pour l'Assemblée nationale, autrement dit que c'était lui qui soutenait le texte général.
Dans un entretien avec un autre député, Loic Dombreval a expliqué que, non, il n'existait aucun étude qui prouvait que la zoophilie était néfaste pour les animaux, avant de poursuivre par "Mais ce n'est pas le sujet" :
Le message est donc très clair : ce n'est pas parce que les animaux souffriraient d'une telle pratique qu'il faut interdire la zoophilie. Comme l'explique cet ancien député des Alpes-Maritimes : "ce n'est pas le sujet". Il a donc porter cette loi pour interdire la zoophilie alors que la souffrance des animaux n'est pas la motivation du texte.
Insolente Veggie (Rosa B.)[modifier | modifier le wikicode]
Insolente Veggie[20] est le surnom de Rosa B., Influenceuse végan, très active sur les réseaux sociaux. Elle dispose de sa propre page Wikipédia.[21]
Rosa B. est végan, et dessinatrice de planche de BD. Elle a publié plusieurs bandes dessinées sur le véganisme et publie également certaines planches sur son site internet[22]. Vous pouvez retrouver ses publications sur Amazon.[23]
En octobre 2023, elle publie sur son site une série de planches intitulée "Zoophilie: où est vraiment le problème ?"[24].
Dans cette publication, Rosa B. revient sur cette question de la motivation morale de la nouvelle loi et non de la protection des animaux.
Pour l'autrice, la question est simple : pourquoi notre société accepte l'idée qu'on puisse avoir des contacts sexuels invasifs sur des animaux d'élevage, alors qu'elle condamne les relations sexuelles sans violence avec les animaux domestique ?
Rosa B. nous explique que les propos repris par Macerla Iacub et Maeva Gallimard proviennent de de Kant : "En quelque sorte, certains traitements infligés aux animaux seraient interdits non pas en raison du tort qu'ils causent aux animaux, mais parce qu'ils sont contraire à la dignité humaine".
Dans cette série de planche est publiée le nouvel article qui réprime les atteintes sexuels sur animaux, en insistant sur l'exclusion, sans argumentation, des actes nécessaires à l'insémination artificielle :
Il est intéressant de noter qu'un extrait de cette bande dessinée a été tweetée par Milton Federici sur le réseau X[25].
Peter Singer[modifier | modifier le wikicode]
Peter Singer[26] est un philosophe, connu et reconnu donc dans le monde du véganisme mais également dans le monde de la protection animale en générale.
Il est aux véganisme ce que Brigitte Bardot est à la protection animale. Mais s'il est admiré chez les végans, il en est tout autrement pour la protection animale à cause de ses positions sur le sujet de la zoophilie.
Auteur du premier livre dédié au véganisme, "La libération animale"[27], on le présente souvent comme "le père du véganisme".
On le retrouve cité sur la page des recommendations sur le site d'Insolente Veggie[28], en référence dans le livre "L'incrimination de la zoophilie" de Maeva Gallimard.
Ce philosophe, défenseur de la cause animale et de l'antispécisme (courant de pensée qui réfute la disctinction entre l'homme et l'animal), a depuis longtemps défendu l'idée que la zoophilie n'étaient pas un soucis, à partir du moment où les relations n'impliquaient aucune violence ni contrainte de l'animal (c'est l'idée que je défends travers cette encyclopédie).
C'est dans la revue "les Cahiers antispécistes", plus précisément dans le n°22 de février 2003[29], qu'on trouve l'article intitulé "Amour bestial - Heavy Petting".
Dans cet article, Peter Singer revient sur la différence entre l'Homme et l'Animale sous la contrainte de la religion, avant d'expliquer que des relations sexuelles entre 2 espèces différences (comme c'est le cas entre les Animaux et l'Homme) ne sont pas synonyme de violence :
"Mais le contact sexuel avec les animaux n'implique pas toujours la cruauté. Qui, dans une conversation en société, ne s'est jamais vu interrompre par le chien de la maison venu s'agripper à la jambe d'un visiteur et y frotter vigoureusement son pénis ? L'hôte décourage habituellement ce genre d'activités mais, en privé, tout le monde ne refuse pas que son chien l'utilise de la sorte, et il se pourrait que des activités mutuellement satisfaisantes se développent parfois."
Bien évidement, cette prise de position fait réagir la maintenant célèbre association Animal Cross.
Dans un post publié en 2019 sur FaceBook[30] intitulé "Peter Singer déraille et justifie la zoophilie", l'association dira tout le mal qu'elle pensed'un article publié sur LePoint.fr[31] par Peter singer :
Peter Singer déraille et justifie la zoophilie. Notre association a beaucoup de respect pour Peter Singer et son livre « La libération animale » qui a lancé le mouvement de l’anti-spécisme en Occident. Mais nous ne pouvons pas le soutenir dans sa justification de la zoophilie. Dans un entretien au journal Le Point, le philosophe évoque le sujet de la zoophilie. Si l’animal n’est pas forcé, ce ne serait que notre conception archaïque des relations entre espèce qui nous ferait condamner la zoophilie. L’ « amour » entre espèces semble le point ultime de l’égalité entre espèces. Pour ceux qui ne connaissent pas le sujet de la zoophilie, voici quelques informations. La zoophilie moderne est issue d’un courant libertaire qui proclame que les êtres humains ont le droit de jouir sans entrave. Les chiens et équidés, principalement mais pas seulement, sont devenus de nouveaux objets sexuels pour êtres humains en panne d’émotion personnelle. Sur internet des milliers de petites annonces sont publiés pour des ébats zoophiles. Pénétrer un chien ou se faire pénétrer par un chien est le sujet à la mode des sites d’échange. La zoo-pornographie abonde et les films libres d’accès sont vus chaque mois par des centaines de milliers de visiteurs. Rappelons que depuis 2004 les sévices sexuels sur les animaux domestiques sont un délit. La cour de cassation en 2007 a précisé que la pénétration sexuelle sur un animal était une infraction indépendamment du soi-disant consentement des animaux. Dans de nombreux cas aussi, les animaux des zoophiles sont entraînés pour produire le résultat escompte. Sélectionnés pour avoir le bon comportement, affamés quand ils ne répondent pas, voire même battus, récompensés quand ils obéissent, ils ne sont que des esclaves dressés. La question du consentement de l’animal est à peu près la même que le consentement des enfants en cas d’acte pédophile. Placés sous la domination, l’autorité, lé dépendance vis-à-vis de leur gardien, les animaux peuvent à un moment donné accomplir les actes qu’on attend d’eux. Qui plus est, un certain nombre d’étude font le parallèle entre zoophiles et prédateurs sexuels. Nombre de zoophiles sont des pervers sexuels abusant un jour d’un chien, un autre d’un enfant. La zoophilie n’est pas une orientation sexuelle mais une perversion sexuelle. L’association Animal Cross condamne ces propos déplacés et irresponsables de Peter Singer et vous donne rendez-vous dans les semaines à venir pour faire découvrir le vrai visage de la zoophilie.
Malgrés cette tentative d'intimidation par le célèbre procédé "Name and Shame", chère à l'association terroriste Animal Cross[32], Peter Singer ne se laissera pas impressionner et continuera de penser que la zoophilie peut être une relation gagnant-gagnant entre un être humain et un animal.
En novembre 2023, il publie sur X (anciennement Tweeter) un message à propos d'une publication sur le site "Journal of Controversial Ideas" intitulée "Zoophilia Is Morally Permissible" ("La zoophilie est moralement acceptable")[33] :
Traduction :
Cet article remet en question l'un des tabous les plus forts de la société et plaide en faveur de la permissibilité morale de certaines formes de contact sexuel entre les humains et les animaux. Cet article propose une perspective controversée qui appelle à une discussion sérieuse et ouverte sur l'éthique animale et l'éthique sexuelle.
Pour Peter Singer, l'intérêt de cet article est qu'il apporte une réflexion, d'un point de vue philosophique, sur la pratique d'une certaine forme de zoophilie.
Bien évidement, cela a créé une réaction de la part des zombies (toutes ces personnes qui parlent sans réfléchir) et il a donc publié un second message quelques jours plus tard :
Q : Vous avez publié un article indiquant que les rapports sexuels avec les animaux sont moralement permis. Vous avez également publié dans le passé un livre plaidant en faveur du véganisme. Dans ce cas, est-ce votre position officielle que manger des animaux n'est pas acceptable, mais avoir des relations sexuelles avec eux l'est ? R : Je n'ai pas écrit l'article sur la permisibilité de la zoophilie. Il a été publié dans le "Journal of Controversial Ideas", une revue qui s'oppose à la "cancel culture" [34] en offrant une tribune aux idées controversées, que les auteurs peuvent publier sous un pseudonyme. Je suis co-éditeur fondateur de cette revue. Le fait que nous jugions un article digne de publication n'indique pas que moi ou mes co-éditeurs sommes d'accord avec les opinions qu'il contient. Nous soumettons les articles qui nous sont soumis à un examen par des pairs, et si les examinateurs estiment que l'article contient des idées controversées défendues par un argument d'un niveau suffisamment élevé pour justifier sa publication, nous le publions. Le Journal of Controversial Ideas est en accès libre, pour que chacun puisse le lire. Nous comptons sur les dons des partisans de la liberté de pensée et de discussion pour le maintenir. Vous me demandez si c'est ma conviction que manger des animaux n'est pas acceptable, mais avoir des relations sexuelles avec eux l'est. Voici une manière de réfléchir à cette question. Imaginez que vous êtes un animal enfermé toute votre vie dans une étable de ferme si étroite que vous ne pouvez même pas vous retourner, ni même faire un seul pas, de sorte que vous ne pouvez rien faire de la journée à part rester debout et vous coucher sur un sol fait de lattes métaliques. Ensuite, vous êtes entassé dans un camion et conduit pendant de nombreuses heures vers un endroit où vous serez abattu. C'est ce qui arrive à des millions de porcs aux États-Unis aujourd'hui, et la vie de milliards d'autres animaux d'élevage en usine n'est pas meilleure. Maintenant, imaginez que vous êtes un animal vivant avec une personne qui prend soin de vous et vous aime de toutes les manières que la plupart des gens aiment leurs animaux de compagnie, mais en plus, cette personne a parfois des contacts sexuels avec vous, en veillant à ce que ce contact ne vous fasse pas de mal, et en vous laissant libre de vous éloigner si cela ne vous plaît pas. Vous vivez ainsi toute votre vie de cette manière, et lorsque vous vieillissez, que vous êtes malade en phase terminale et que vous souffrez, cette personne qui prend soin de vous, pleine de tristesse, vous emmène paisiblement chez un vétérinaire qui vous endort. Quel animal préféreriez-vous être ?
Encore une fois, en tant que philosophe, Peter Singer n'apporte pas de réponse, il ne prend pas parti. Il ne fait que poser des questions dont les réponses tombent sous le sens.
Conclusion[modifier | modifier le wikicode]
Tous ces exemples démontrent qu'il y a des personnes qui réfléchissent et qui osent dire ce qu'ils pensent de l'interdiction de toute forme de zoophilie.
Ce qui est intéressant de voir, c'est qu'ils condamnent ce qu'il y a à condamner, mais dès lors que l'animal ne subit rien de négatif et est libre de partir s'il le souhaite, où est le mal, à part moral ?
Comme l'explique Peter Singer, les personnes qui soutiennent cette idée doivent les publier de façon anonyme pour éviter d'être "cancelées" et ainsi voir leur carrière réduite à néant, de n'être plus invité nul part.
C'est d'ailleurs ce que tente de faire l'association Animal Cross avec son "Name and Shame", en dénonçant publiquement le nom de Maeva Gallimard et de Peter Singer.
C'est un peu la marque de fabrique de cette assocaition, son président, Benoit Thomé, expliquait lors d'une conférence contre la zoophilie en 2021, ce principe, en parlant des fournisseurs d'accès à Internet :
Quoi qu'il en soit, un retour en arrière sur la loi actuelle n'est pas concevable, aucun députés ne prendra le risque de mettre en périle sa carrière politique pour défendre une dizaine de personnes.
Notre espoir réside pour le moment sur le caractère illégal de cette loi, comme l'a démontré Maeva Gallimard, par rapport à la Déclaration des droits de l'Homme.
Mais ça fait plaisir de voir qu'il y a un frémissement sur la question.
- ↑ RSA 1er semestre 2022 : https://idedh.edu.umontpellier.fr/files/2022/07/RDSA-1-2022.pdf - p.277
- ↑ https://fr.wikipedia.org/wiki/Sophisme
- ↑ Liste des sophismes
- ↑ https://www.animal-cross.org/la-zoophilie-les-animaux-les-nouveaux-sex-toys/
- ↑ Conférence animal cross de septembre 2022
- ↑ https://www.animal-cross.org/zoophilie-animaux-enfants/
- ↑ Conférence 1Health - Mars 2023
- ↑ https://youtu.be/V_zAkMDI03M?si=M9RmYYop3yig6H0J&t=240
- ↑ https://www.relations-publiques.pro/285813
- ↑ https://www.relations-publiques.pro/nos-offres
- ↑ https://www.relations-publiques.pro/143635 - https://www.relations-publiques.pro/165072 - https://www.relations-publiques.pro/185296 - https://www.relations-publiques.pro/186919 - https://www.relations-publiques.pro/214585 - https://www.relations-publiques.pro/285813 - https://www.relations-publiques.pro/134515 - https://www.relations-publiques.pro/169001 - https://www.relations-publiques.pro/233562
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- ↑ Affaire du poney Junior
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- ↑ https://www.univ-nantes.fr/maeva-gallimard
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- ↑ Voir l'article dédié au livre
- ↑ Lire l'article
- ↑ https://fr.wikipedia.org/wiki/Insolente_Veggie
- ↑ https://insolente-veggie.com/
- ↑ https://www.amazon.fr/stores/Rosa-B/author/B01CLHWU5W
- ↑ https://insolente-veggie.com/zoophilie-ou-est-vraiment-le-probleme/
- ↑ https://twitter.com/Milton_Federici/status/1725547083174740358
- ↑ lire l'article sur Wikipédia
- ↑ lire l'article sur Wikipédia
- ↑ https://insolente-veggie.com/ressources/
- ↑ https://www.cahiers-antispecistes.org/amour-bestial-heavy-petting/
- ↑ https://www.facebook.com/animalcrossasso/posts/10156046670245882/?locale=fr_FR
- ↑ https://www.lepoint.fr/societe/singer-la-liberation-animale-est-une-question-politique-majeure-24-08-2019-2331385_23.php
- ↑ Les associations de la PA : Une certaine forme de terrorisme
- ↑ https://journalofcontroversialideas.org/article/3/2/255
- ↑ "culture de l'annulation", qui vise à réduire à néant une idée ou une personne, en l'ignorant, comme Dieudonné en France, ndlr