Rapport Kinsey

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Le Docteur Kinsey, fut l'un des premiers à s'intéresser à l'étude de la sexualité humaine. Le rapport qu'il publie en 1953, connu aujourd'hui sous le nom de rapport Kinsey est le premier à s'intéresser clairement à la prévalence des comportements zoophiles.

De par l'ampleur de son investigation et le caractère inédit des dimensions de la sexualité qu'elle envisage, l'étude de Kinsey fait encore aujourd'hui référence. Surtout les travaux de Kinsey sont à l'origine de toute une série de recherche abordant le champ de la sexualité.


Prévalence[modifier | modifier le wikicode]

Le Rapport Kinsey qu'il publie en 1953 établit que la proportion générale de zoophiles dans la population des Etats-Unis est de 8% pour les hommes et de 3,6% pour les femmes. D'après le même rapport, en milieu rural, 17% des garçons américains avaient eu au moins une relation sexuelle avec un animal. Les partenaires animaux des hommes étaient le plus souvent des animaux de la ferme, tandis que pour les femmes ils s'agissait le plus souvent de chiens d'agrément ou de chats.

Dans cette études l'incidence était peu fréquente pour la plupart des sujets et rare après l'adolescence.


Pratiques[modifier | modifier le wikicode]

D'après Kinsey, la copulation vaginale ou anale était le forme de contact la plus fréquente pour les hommes suivie de la masturbation des animaux mâles ou des femelles. Ces contacts impliquaient également des fellations réalisées par l'animal ou la masturbation et la friction contre le corps de l'animal.

Chez les femmes, on observe un tableau différent. Le plus souvent il s'agit de contacts corporels généraux ou de masturbation de l'animal. Seulement une petite minorité avaient expérimenté un cunnilingus donné par l'animal ou un coït.

Extraits[modifier | modifier le wikicode]

KINSEY Alfred C., POMEROY Wardell B., MARTIN Clyde E. Le comportement sexuel de l'homme, Rayonnement de la pensée, 1948

« Dans maints cas, le jeune campagnard s'initie aux rapports animaux parce qu'il sait que ses compagnons se livrent à une activité semblable. Ceci est particulièrement vrai dans les régions de l'Ouest des États-Unis où les adultes aussi bien que les adolescents pratiquent assez souvent (fréquence d'environ 40% des hommes) de tels rapports sexuels qui peuvent être le sujet de conversations fréquentes. Il n'est pas rare, dans certaines régions rurales, de trouver des individus qui admettent ouvertement une satisfaction érotique, due à de tels rapports. »

« Psychiquement parlant, les rapports avec les animaux peuvent revêtir une importance considérable pour le garçon qui en fait régulièrement l'expérience. Alors que les premiers rapports ne lui procurent souvent guère plus que la satisfaction due à la stimulation physique, la situation change complètement pour le garçon qui a des rapports fréquents avec des animaux particuliers. L'intensité de la réaction psychique du garçon est mise en évidence par la place prépondérante que peuvent prendre les rapports avec les animaux dans ses rêves nocturnes. De plus, bien des jeunes campagnards tout en se masturbant, se laissent aller à des rêveries érotiques où ils imaginent entretenir des rapports avec des animaux. Dans certains cas, le garçon peut montrer de l'affection pour l'animal particulier avec lequel il a des rapports et certains mâles ressentent une violente émotion quand les circonstances les obligent à cesser tous rapports avec un animal particulier. Si cela semble une étrange perversion de l'affection humaine, on devrait se rappeler qu'une relation affectueuse exactement semblable s'établit dans bien des maisons où il y a des animaux familiers ; et il n'est pas rare, dans notre société, que des personnes soient considérablement bouleversées par la perte d'un chien favori ou d'un chat, qui a vécu un certain temps au foyer. Les éléments en jeu dans les rapports sexuels entre les hommes et les animaux ne sont pas du tout différents de ceux qui entraînent les réactions érotiques entre des êtres humains. »

Études comparables[modifier | modifier le wikicode]

L'étude de Hunt en 1974[modifier | modifier le wikicode]

Les données publiées par Hunt en 1974 font apparaître des catégories d'animaux comparables mais une baisse de la fréquence de ce comportement en 20 ans à 4,9% pour les hommes et 1,9% pour les femmes. Hunt l'attribue à une diminution de l'environnement rural aux États-Unis, à une augmentation des opportunités sexuelles et moins d'inhibition pour le sexe avec d'autres personnes depuis les années 60 et la révolution sexuelle. Là encore l'incidence était peu fréquente pour la plupart des sujets et rare après l'adolescence.

En revanche, l'échantillon de Hunt fait apparaître des pourcentages plus fréquents de contacts oraux génitaux en particulier chez les femmes sans coït.

Travail de Nancy Friday[modifier | modifier le wikicode]

Selon la sexologue américaine Nancy Friday, le fantasme de zoophilie est assez courant et cru chez les femmes qu’elle a interrogées :

« L’un de mes fantasmes préférés est d’être prise par des animaux qui me permettent d’être aussi dépourvue d’inhibition qu’ils le sont eux-mêmes. En fantasme, j’imagine que je suis dans un laboratoire de recherche scientifique et qu’on me demande de pousser un gorille mâle à me faire l’amour pour qu’un film soit tourné sur cette expérience. » (Pamela, 34 ans)

« A notre insu, un jeune type, très beau garçon, accompagné d’un berger allemand, est en train de nous observer tandis que nous gémissons de plaisir. Il l’amène derrière mon amie qui est au-dessus de moi. J’aperçois le bout rouge vif de la bite du chien quand le garçon le fait monter sur ma partenaire. » (Ellen, 24 ans)

« De temps en temps, il m’arrive de fantasmer que je me fais prendre en levrette par un chien. » (Laurie, 36 ans)

« J’arrive dans une clairière, je m’agenouille sous un cheval pour caresser son pieu gigantesque, lécher son bout énorme, masser ses bourses massives. Et quand son pieu a été dressé à fond, dur comme du fer et tout palpitant, je me mets à quatre pattes en le guidant droit sur mon con. » (Hannah, 37 ans)

« Je rencontre un homme qui promène son chien. Nous commençons à bavarder et le chien n’arrête pas de venir me renifler, de me donner des coups de museau entre les jambes, en gémissant. Et moi aussi je suis excitée, je regarde cette pointe rose vif palpiter, grossir… » (Zoé, 22 ans)


Liens externes[modifier | modifier le wikicode]

Sources[modifier | modifier le wikicode]


Voir également[modifier | modifier le wikicode]