10 parlementaires contre la diffusion de la zoophilie

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10 parlementaires contre la diffusion de la zoophilie

Nous en avions déjà entendu parler sur le blog d'un député UMP (lien vers son blog en ce 18 Mai 2010.
Il aura fallu attendre 10jours pour avoir une idée de l'ampleur de cette histoire.
L'explication arrive du site slate.fr (lien vers l'article sur slate.fr), et c'est finalement pas moins de 10 parlementaires qui ont rédigé la même question écrite au garde des sceaux (alias le ministère de la justice) Michèle Alliot-Marie.

Tout commence par une lettre de la fondation Brigitte Bardot, datée du 7 avril 2010.
Voici son contenu (cliquez ici pour voir le scan de la lettre au format pdf):

Monsieur le député,

En septembre 2003, la Fondation Brigitte Bardot intervenait auprès du ministre de la Justice 
pour que soient complétées les dispositions de l'Articles 521-1 du code pénal afin que tous les 
actes zoophiles soient considérés comme des sévices graves sur animaux.

En octobre de la même année, la Fondation sollicitait l'intervention des parlementaires sur ce 
dossier et était entendue, en novembre 2003, dans le cadre du projet de loi portant adaptation 
de la justice aux évolutions de la criminalité. Le député Christophe Guilloteau déposait alors 
un amendement visant à sanctionner les sévices de nature sexuelle commis envers un animal. Cet 
amendement, soutenu par le gouvernement, sera adopté par l'Assemblée Nationale puis le Sénat au 
début de l'année 2004.

L'article 521-1 du code pénal a donc ainsi été complété : "le fait, publiquement ou non, 
d'exercer des sévices graves ou de nature sexuelle ou de commettre un acte de cruauté envers un 
animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux ans d'emprisonnement et 
de 30euros d'amende. A titre de peine complémentaire, le tribunal peut interdire la détention 
d'un animal, à titre définitif ou non".

Si cette disposition a permis d'obtenir quelques condamnation, elle a aussi montré ses limites 
avec une compétence réservée aux seuls actes de cruauté, non à leur représentation et à leur 
diffusion via Internet ou différents sex-shops qui proposent toujours des DVD ou revues 
consacrées à la zoophilie. Il existe même des blogs cherchant à promouvoir ces sévices graves 
comme celui hébergé par "erog" : http://www.erog.fr/com-1111959468/ZOOPHILIE.html# qui annonce 
en préambule : "La zoophilie est trop ignorée, il faut parler, expliquer, donner envie d'essayer 
!".

Cette déviance sexuelle touche aussi à la dignité de l'homme, il n'est pas acceptable de laisser 
se des vidéos (ou autre support) mettant en scène ces pratiques bestiales qui entrainent des 
sévices sur des animaux.

Il suffit de taper zoophilie sur n'importe quel moteur de recherche et vous avez une multiutude 
de sites qui s'offrent à vous :

http://www.zoophilie-online.com/ ; http://www.videos2zoophilie.com/ ; 
http://www.zoophilie-www.com/ ; http://zone-priviles.zoomovies.tv/ ...

Monsieur le député, cette siutation n'est plus acceptable, c'est pourquoi nous sollicitions 
votre intervention auprès du gouvernement afin que les dispositions prises en 2004 pour réprimer 
les actes zoophiles soient complétées et élargies à l'interdiction de promouvoir ces actes 
illégaux via des DVD, revues, etc.

Nous comptons infiniement sur votre aide, votre soutien et votre intervention et vous assurons 
de toute notre considération.

Christophe Marie
Directeur Bureau Protection Animal

Évidement, cette lettre ne parle pas d'AnimalZooFrance.net mais elle utilise le prétexte d'une communauté créée par un blogueur nommé 'inass'.
Comme nous le rappelons à plusieurs reprises sur le site (notamment sur le forum), nous ne faisons aucune incitation, mieux encore, nous décourageons les petits jeunes, qui auraient des doutes sur leur orientation sexuelle, de s'orienter vers cette sexualité.
De plus, encourager la zoophilie est illégale vis à vis de la loi (incitation à un délit, la zoophilie active étant interdite).

Ce courrier reprend les points de construction de la loi, dont nous parlons sur cette page.