Menaces envers l'association Animal Cross - 2021

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En 2022, le président d'Animal Cross, Benoit Thomé a reçu plusieurs menaces de mort.
Il a déposé de multiples plaintes pour harcèlement, menaces de mort, usurpation d'identité...

Ces plaintes ont entrainé l'ouverture d'une instruction / information judiciaire.
Lors de l'instruction, Benoit Thomé a orienté les enquêteurs sur son combat contre la zoophilie en particulier sur ce site, AnimalZooFrance.
Fin juin 2021, plusieurs personnes liées de près ou de loin à AnimalZooFrance ont été placées en garde à vue et ont subit une perquisition à leur domicile.
Fin décembre 2023, un non-lieu a été rendu par le juge d'instruction, démontrant ainsi que les menaces ne provenaient pas de ce site.

Cet article revient sur les menaces reçues par Benoit Thomé, le contexte de l'époque, l'instruction, les mis en cause, les expertises techniques et le non-lieu final.

Contexte

En 2019, l'association Animal Cross et son président Benoit Thomé se lancent dans la lutte contre la zoophilie.
Contactée par une lanceuse d'alerte, Aline, l'association trouve là un créneau encore non exploité par les autres associations de protection animale.
Ces associations sont en concurence pour les donations, et chacune essaie de s'occuper d'un domaine en particulier (L214 les animaux d'élevage, PAZ les animaux liminaires, OABA les animaux destinés aux abatoirs, etc)
L'association Animal Cross contact, en 2019, plusieurs parlementaires et trouvera une réponse positive en la personne du député Dimitri Houbron.
De là, un travail de lobby sera mené pour obtenir un changement de la loi de l'époque pour arriver à la loi que nous connaissons aujourd'hui.
Tous les détails de ce travail de changement de loi est décrit sur cette article.

C'est donc dans ce contexte que Benoit et Valérie Thomé deviendront la cible de menaces de mort et harcèlement.

Menaces reçues par Benoit et Valérie Thomé

Septembre 2020 : Le Corbeau

Benoit et Valérie Thomé sont respectivement le Président et la Vice Présidente de l'association Animal Cross.
Voici la chronologie des menaces dont ils ont été la cible :
Fin septembre 2020, plusieurs courrier, envoyés par la poste, sont réceptionnés par des voisins du siège officiel de l'association Animal Cross.
Ce courrier montre une capture d'écran WhatsApp factice, et un texte dénonce le fait que Benoît Thomé aurait envoyé des photos obscènes à sa fille de 15 ans. L’adresse et numéro de téléphone professionnels de Benoît Thomé sont communiqués. Ce message est également diffusé sur Twitter. Une lettre (au moins) est envoyée à un client de son entreprise.

Benoît Thomé reçoit deux messages de mort par écrit et un grand nombre d’insultes et blagues déplacées.
De nombreux messages sont retirés de Twitter à la demande d’Animal Cross puis un autre compte les diffuse de nouveau, avant que la plupart des messages ne soient bloqués. En septembre 2021, les deux comptes Twitter étaient encore ouverts et certains messages encore visibles.

La presse locale écrit relate brièvement ce qu'il s'est passé :

Février 2021 : Mort aux ours

Le mur des bureaux de l’association Animal Cross est tagué avec un message « mort aux ours ». Le paillasson de la porte d’entrée est imbibé d’essence, laissant penser qu’il y a eu une tentative d’incendie que la pluie, abondante, a fait avorter. Quelques jours plus tôt, l’association avait publié un communiqué se félicitant de la décision du Conseil d’Etat d’interdire les mesures d’effarouchement des ours, suite à la plainte de plusieurs associations dont Animal Cross. Une plainte est déposée pour dégradation d’un bien et tentative d’incendie.

 

Ces infos ont été relatées dans un article sur le site de l'association.

23 Février 2021 : Message sur Twitter

Un tweet dont le nom de l’auteur est à consonnance arabe prête à Benoît Thomé des propos selon lesquels « l’islam est une religion de pédophiles. Son prophète amais les gamines », avec les commentaires « Il s’appelle Benoît, est un gros raciste, les frères on fait quoi ? » avec l’adresse des bureaux d’Animal Cross. Au-dessus de la photo de Benoît Thomé figure le message suivant « frère il dit que le prophète est un pédophile ce fdp #islam #islamophobie #Allah #musulman #musulmane #prophetmuhammad#fatwa ».

Ce dernier terme #fatwa est inquiétant car il est un appel à une vengeance contre Benoît Thomé pour les propos qu’il aurait tenus.

Début mars 2021

Plusieurs associations de confession musulmane situées en Aquitaine reçoivent une lettre signée de l’association Animal Cross dénonçant l’abattage rituel et le « terrorisme islamiste musulman ». La lettre est postée depuis Pau.

10 mars 2021

L’association reçoit un mail adressé à Benoît Thomé dans lequel il est dit :

Objet « on va nicker ta mère », suivi du texte « Ta insulté tout les frères fdp on ta traquer on sait ou t habite XXX(localité exacte) c’est ça fdp ? On va niker ta femme et egorgé ton chien batar si tu ferme pas ton asso de merde regarde on a pris une photo de ta femme ». La photo est un montage intitulé « égorgement « où on voit un montage avec la tête de Valérie Thomé décapitée avec du sang et porté par un homme, sorte de combattant.

S’en suivent près de 3 semaines où Valérie et Benoît Thomé n’habitent plus chez eux. Pendant 3 mois, Valérie et Benoît Thomé arriveront le matin au bureau sous protection policière. Ils sont pendant toute cette période en contact régulier avec les forces de l’ordre, les renseignements territoriaux, le cabinet du Préfet.

Fin avril 2021

Un courriel est envoyé à plusieurs associations musulmanes dans toute la France. Il est signé de l’association Animal Cross et contient en pièce jointe un dossier qui dénonce l’abattage rituel pratiqué par les musulmans. Elle comporte aussi une partie dénonçant la pédophilie de son prophète « j’avais 6 ans lorsque le prophète m’épousa, 9 ans lorsqu’il eut des relations sexuelles avec moi. » et la phrase « L’Aid-el-Kebir c’est aussi le viol d’enfants et l’éloge de la pédophilie par l’exemple du prophète »

Par son graphisme et sa mise en page, le dossier emprunte les codes de communication de l’association pour paraître crédible. Cette allégation de pédophilie a probablement pour but de provoquer en retour une réaction violente de représailles de la part d’islamistes fanatisés.

Dans un communiqué du 21 avril 2021, Animal Cross publiera un message sur son site Internet à destination de la communauté musulmane afin d'expliquer la manoeuvre dont elle est la cible.

9 mai 2021

Trois photos d’adolescentes dénudées sont envoyées sans commentaire à l’attention de Benoît Thomé à son domicile personnel. Elles sont expédiées par Photobox. Le nom de Benoît Thomé sur les photos donne l’idée qu’il est à l’origine de la demande à Photobox.

27 septembre 2021

Un courriel soit disant signé d’un “lanceur d’alerte Animal Cross” et envoyé à des parlementaires accuse de nouveau Benoit Thomé, cette fois de manipuler les députés Dimitri HOUBRON et Loïc DOMBREVAL et la sénatrice Anne CHAIN-LARCHE


Enquête vers la zoophilie

Assez rapidement, Benoit Thomé oriente les enquêteurs vers la zoophilie :

 

Perquisition, garde à vue

Suite aux accusations de Benoit Thomé, l'enquête s'oriente donc contre ce site, AnimalZooFrance.
Sur la base des inforamtions fournies, plusieurs personnes seront suspectées et mises en cause, pour vérifier les accusations de Benoit Thomé.
Fin juin 2021, plusieurs garde à vue, perquisitions, saisis de matériel informatique et interrogatoires auront lieu.
Ce site, AnimalZooFrance n'étant pour rien dans les menaces faites envers Benoit et Valérie Thomé, aucune preuve ne sera trouvée contre les mis en cause.
Cela n'empêchera pas l'association Animal Cross d'affirmer le contraire et de poursuivre dans leur diffamation.

Le 17 septembre 2021, un article est publié sur le site d'Animal Cross intitulé "DIFFAMATION, MENACES ET MENACES DE MORT PENDANT 8 MOIS ENVERS L’ASSOCIATION DE PROTECTION ANIMALE ANIMAL CROSS. 3 PERSONNES DE LA COMMUNAUTÉ ZOOPHILE INTERPELLÉES".
Cet article revient sur le contexte du vote de la nouvelle loi contre la zoophilie, et impute les menaces reçues à la communauté zoophile :

Dans le contexte de la préparation et du vote de la proposition de loi sur la maltraitance animale dans laquelle la question de la zoophilie est abordée à l’article 11, les responsables de l’association Animal Cross ont fait l’objet de fin septembre 2020 à mi-mai 2021 à des courriers, courriels, messages sur les réseaux sociaux, et tentative d’incendie, qui ont conduit à 7 dépôts de plainte pour diffamation, usurpation d’identité, dégradation d’un bien – dégradation par incendie,  menaces de mort par écrit.

L’objectif de ces actions est de discréditer et de faire tomber une association qui a pris l’initiative de dénoncer depuis février 2020 la zoophilie en France. Animal Cross a en effet révélé, par de nombreuses actions une maltraitance animale quasiment inconnue jusque-là, la zoophilie, ce qui a conduit les parlementaires à faire des propositions pour sanctionner plus durement la zoophile à l’article 11 de la PPL sur la maltraitance animale.
[...]
L’enquête de la police a conduit à l’interpellation de 3 hommes de la mouvance zoophile.
Ces premières interpellations confirment pour Animal Cross la dangerosité de groupuscules zoophiles qui sont prêts à tout pour assouvir leur déviance sexuelle. Quand on voit ce que ces zoophiles sont prêts à faire endurer à des êtres humains, on imagine la sauvagerie dont ils peuvent faire preuve avec des animaux. Au moment où la proposition de loi sur la maltraitance animale passe au Sénat, l’association Animal Cross souhaite que les animaux soient protégés de ces dangereux prédateurs sexuels.

Ce même jour est publié sur le site libération.fr un article intitulé "Animal Cross, une association de protection animale harcelée par des «groupuscules zoophiles prêts à tout".
Cet article reprend les données générales, le contexte, les menaces, la protection policière, ...
On peut notamment y lire ces propos de Benoit Thomé :

« Pendant huit mois, notre association a été victime de nombreuses diffamations et de menaces graves. Je n’ai aucun doute : cette propagande destinée à nous discréditer et à nous anéantir provenait de groupuscules zoophiles prêts à tout pour assouvir leur déviance sexuelle. A charge de la justice de le prouver. »

Le 27 septembre 2021, soit 10 jours après le premier article, un autre article est publié sur le site d'Animal Cross où le titre change pour passer la période des menaces de 8 à 12 mois.

L'article reprend le contenu de l'article du 17 septembre, avec une mise en forme revue, des détails ajoutés concernant les menaces reçues et un état de l'instruction au jour de la rédaction de l'article :

Un juge d’instruction a été nommé en mars. L’instruction a conduit à 3 personnes de la mouvance zoophile. 3 interpellations ont eu lieu fin juin 2021 avec garde à vue. Le site zoophile Animalzoofrance en fait d’ailleurs état. Du matériel informatique a été saisi en grand nombre et est en cours d’analyse. Le responsable du site d’Animalzoofrance a été interpellé.

On trouve d’ailleurs sur ce site un grand nombre d’informations sur cette affaire, à prendre avec du recul car l’auteur du texte tronque une partie des faits, fidèle à son habitude de manipuler ses interlocuteurs.

Suite aux interpellations, les blogs et forums de la communauté zoophile ont été fermés, à l’initiative des zoophiles, sans doute pour que l’identité des centaines de zoophiles participant au forum ne soit pas retrouvée. Animal Cross se félicite d’avoir contribué à faire fermer, même temporairement, ces forums qui permettaient aux zoophiles d’échanger librement sur les viols et agressions sexuelles qu’ils imposaient aux animaux.

Tous les moyens ont été utilisés par la justice pour tenter de confondre les mis en cause :

  • analyse des factures détaillées (fadet)
  • identification des personnes contactées régulièrement par téléphone
  • déplacement grâce au bornage des téléphones
  • mise sur écoute durant 6 mois
  • comparaison des profils ADN
  • comparaison des empreintes digitales
  • comparaison des imprimantes

Les téléphones seront fouillés ainsi que l'ensemble des disques durs et ordinateurs saisis le jour des perquisitions.

Absoluement aucune preuve n'a été trouvée contre les mis en cause, pour lesquels un non-lieu sera rendu plus de 2 ans après, en décembre 2023.

Expertise technique

Les expertises techniques dans cette histoire sont intéressantes.
D'abord parce qu'elles montrent que tout a été fait, sans succès, pour tenter de confondre les mis en cause, prouvant, par l'absence de preuve, leur totale innocence.
Mais surtout parce que ce dossier permet de pointer les faiblesses de certaines procédures de la justice, ce qui peut nous aider à nous protéger plus efficacement.

Les écoutes téléphoniques

Tout d'abord, les écoutes téléphoniques ne sont possibles que sur le téléphone "classique" : aucune écoute n'a pu être réalisée sur les applications dédiées, comme Télégram, WhatsApp, Signal, Messenger...
L'analyse des téléphones, après leur saisie, a toutefois permis de retrouver des éléments de conversations de certaines application, comme Discord.

L'analyse des disques durs

Les disques durs utilisaient différentes méthodes de chiffrement (cryptage).
Les disques durs sans chiffrement ont évidement été analysés sans problèmes.
Certains disques étaient protégés par Bitlocker, et ont été analysés sans problème.
Certains disques étaient protégés par VeraCrypt et n'ont pas pu être analysés.

Les expertises techniques ont été réalisées par plusieurs entités :

  • un expert technique privé : inscrit au fichier national des experts techniques
  • le Centre Technique d'Assistance (CTA) : c'est une structure nationale, reliée au ministère de la défense, spécialisée dans le déchiffrement de supports informatiques

Un premier expert a tenté d'analyser les supports saisis. Devant les volumes chiffrés, il a noté dans son rapport qu'un recourt au CTA serait judicieux pour "casser le cryptage" et mettre au clair les données chiffrées.
Le CTA a ensuite tenté de déchiffrer les supports, et a remis à la justice les données qu'ils ont pu déchiffrer.
Un second expert a ensuite analysé les données mises au clair par le CTA.

Les éléments recherchés

La procédure d'expertise est une procédure formelle qui est décrite dans le Code de Procédure Pénal.
Après la saisi des supports, ils sont envoyés à un expert technique pour analyse.
Le juge d'instruction envoie un courrier aux différentes parties du dossier pénal (en l'occurent Benoit et Valérie Thomé) pour leur communiquer les éléments qui seront recherchés par l'expert.
La partie civile a le droit de faire des demandes complémentaires, qui seront filtrées par le juge d'instruction.

Les recherches initiales

Les éléments recherchés par le juge d'instruction concernent les menaces dont ont été victimes Benoit et Valérie Thomé :

  • Rechercher toutes données se rapportant aux faits reprochés en particulier les contenus à caractère sexuel susceptibles de concerner Benoit Thomé.
  • Rechercher les échanges SMS et réseaux sociaux entre les personnes interpellées et M. et Mme Thomé.
  • Recherche la présence d'un document word ayant été utilisé pour nuire à M. Thomé
  • Rechercher toute traces concernant : pédopornographie, Enfance en danger, Risque sanitaire, Islam, religion, pédophilie, prophète, Massacre et égorgement et notamment "Animal Cross - La fête de l'Aïd El Kebir" [...], fichier avec entête Animal Cross relatif à AnimalZooFrance

Les recherches demandées par Benoit et Valérie Thomé

  • Vérifier dans les saisis des moteurs de recherche la présence des termes : "[...] Douglas Spink, zeta, zoo, [...]
  • Emails envoyés / reçus par [email protected]
  • Emails envoyés / reçus avec les députés Dimitri Houbron et Loïc Dombreval
  • Emails et fichier contenant les termes "AnimalZooFrance"
  • Rechercher les forums gérés par AnimalZooFrance
  • Regarder sur LiinkedIn le réseau commun entre M. et Mme Thomé, Animal Cross et les personnes interpellées pour connaitre des complices éventuels
  • Rechercher la participation et l'adhésion à des associations de protection des animaux
  • Rechercher dans les supports informatiques des personnes interpellées tout contenu pornographique à caractère zoophile; en particulier tous les contenus impliquant directement les mis en cause dans des rapports sexuels avec des animaux, qu'ils détiennent ou non.

Certaines de ces demandes ont été acceptées par le juge d'instruction, comme la recherche de contenu à caractère zoophile.

Les données connexes retrouvées

Aucune donnée relative aux infractions recherchées n'ayant été trouvées par les experts techniques, surement afin de justifier les sommes demandées, ils se sont tournés vers les autres recherches.
Du contenu à caractère zoophile a évidement été retrouvé sur plusieurs supports analysés, comme des vidéos et images téléchargées sur des plateformes de vidéos zoophiles.
Il faut savoir que toute infraction constatée dans le cadre d'une enquête peut faire l'objet de poursuites indépendantes par le Procureur de la République.
Le Procureur de la République, qui a accès au dossier d'instruction, n'a pas souhaité ouvrir ni d'enquête préliminaire ni d'instruction concernant des actes de zoophilie commis par les mis en cause.
Cela s'explique par :

  • aucun contenu personnel trouvé : parmis toute la masse de contenu retrouvé montrant des actes zoophiles, aucun de ces contenus ne montre le ou les mis en cause dans un acte sexuel avec un animal. Il n'y a donc rien de concret sur quoi ouvrir une enquête.
  • une acquisition des preuves qui pose question : la justice a utilisé tous ses moyens humains et techniques pour scruter au maximum la vie des mis en cause. Utiliser des éléments recueillis dans ce cadre précis, pour des menaces de mort, avec un notion d'attentat islamiste contre Benoit Thomé, pour, finalement, rendre un non-lieu et ouvrir en même temps une enquête pour atteintes sexuelles sur animaux, sans avoir de preuve concrète, est quelque chose d'impossible à concevoir.

Dans la présente instruction, seul le Procureur de la République peut ouvrir une enquête pour atteintes sexuelles sur animaux : une instruction est couverte par le secret de l'instruction, ce qui signifie que les documents qui constituent le dossier d'instruction ne peuvent pas être communiqués en dehors du cadre de l'instruction.
C'est pourquoi je ne diffuse ici que de courts extraits de 2 ou 3 pièces choisis, pour rester dans la tolérance.
Seule l'avocate de Benoit et Valérie Thomé, Hélène Thouy, a un accès complet au dossier d'instruction. Benoit et Valérie Thomé n'ont accès qu'aux explications données par Hélène Thouy, et doivent faires une demande auprès du juge d'instruction pour obtenir la copie d'une pièce du dossier d'instruction.
Il n'est pas possible d'utiliser, pour Benoit et Valérie Thomé, une pièce du dossier d'instruction pour déposer plainte pour zoophilie auprès du Procureur de la République.

L'acharnement de Benoit et Valérie Thomé

Ne pouvant pas porter plainte pour zoophilie, à cause de ce secret de l'instruction, Benoit Thomé a tenté à 2 reprises de faire ouvrir une enquête pour zoophilie.
La première tentative a été faite durant l'instruction: il a demandé au juge d'instruction de demander au Procureur de la République d'ouvrir une enquête pour zoophilie, ce à quoi le juge d'instruction a répondu, à juste titre, que le Procureur de la République avait accès à l'intégralité du dossier d'instruction et pouvait à loisir ouvrir une enquête s'il le souhaitait.

La seconde tentative a été faite au moment de l'ordonnance de non-lieu finale : il a demandé l'autorisation au juge d'instruction de fournir la copie de certains document au Procureur de la République pour l'ouverture d'une enquête pour zoophilie. La même réponse a été apportée par le juge d'instruction.

Nul doute que Benoit Thomé continue son acharnement contre la communauté zoophile, mais n'ayant aucun élément concret sur lequel baser ses plaintes, il n'y aura pas de poursuites.

Un acte de vangeance

Dans ce contexte de menaces, de nouvelle loi et de procédure judiciare, Animal Cross n'a rien trouvé de mieux à faire, fin octobre 2021, que de publier les coordonnées d'une des personnes mise en cause dans les menaces envers Benoit Thomé sur son site Internet.
Une plainte a été déposé et les coordonnées retirées.
Tous les détails sur cette affaire sont disponibles sur l'article qui lui est consacré.

Le non lieu

Comme annoncé depuis le début de cette procédure en 2021, nous étions dans l'attente d'un non-lieu général, les personnes mises en causes n'étant en rien à l'origine des menaces de mort proférées contre les époux Thomé.
C'est finalement début décembre 2023, soit près de 2 ans et demi après leur garde à vue, que les mis en cause ont été officiellement blanchis par la justice.