Bestiality and the queering of the human animal

Brown M, Rasmussen C, 2009, "Bestiality and the queering of the human animal" Environment and Planning D: Society and Space advance online publication, doi:10.1068/d5807

Cet article issu de la pensée queer revient sur l'affaire de MrHands. Si l'on en juge par la rédaction de l'abstract, il y a tout lieu de craindre qu'il soit peu compréhensible.

Résumé

Bestiality and the queering of the human animal

Michael Brown, Clare Rasmussen

Received 27 June 2007; in revised form 29 May 2008; published online 23 February 2009

We provide an account of a bizarre sex panic from rural Washington State, USA. There, a man died after having sex with a horse and a panic ensued because there was no law against human – animal sex. Quickly a law was placed on the books outlawing bestiality, but only after a series of interlocking-yet-disparate arguments enjoined the local public sphere over just why a law prohibiting sex with animals was necessary. We deconstruct those shifting arguments with respect to their imaginative geographies, and their political theories. Tracing the borders between, and hybridities of, nature – culture, we show that there are broader issues at stake than just sex acts in otherwise moral, rural space. Resisting liberationist accounts of sexuality that buy into assumptions of sexuality as one’s authentic self, we suggest that these borders and hybrids around nature might be one tack towards a queerer queer geography.

Traduction du Résumé

Nous fournissons une contribution sur une étrange panique sexuelle issue de l'état rural du Washington aux États-Unis. Un homme y mourut après avoir eu des relations sexuelles avec un cheval et une panique s'en est suivie à cause de l'absence de loi encadrant les rapports sexuels entre humains et animaux. Rapidement une loi a été élaborée pour interdire la bestialité mais seulement après qu'une série d'arguments interloquant et disparates aient enjoint la sphère publique locale à justifier pourquoi une loi interdisant le sexe avec les animaux était nécessaire. Nous déconstruisons les arguments les plus saillants en rapport à leur géographie et leurs théories politiques. Traçant la frontière entre l'hybridité de la nature - culture, nous montrons que des questions plus vastes sont en jeu que seulement l'activité sexuelle et différentes de la morale sexuelle dans les régions rurales. En résistant à la contribution des libérationnistes dont le parti pris est que la sexualité est l'expression d'un soi authentique, nous suggérons que ces frontières et ces hybridations autour de la nature pourraient être un tournant vers une géographie queer plus queer.

Source

http://www.envplan.com/abstract.cgi?id=d5807