Catégorie:Personnalités

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Cette sous-catégorie est à la fois consacrée à des personnes qui se sont illustrées par la manière dont ils ont assumé, ou ont été contraints à assumer publiquement leur zoophilie ainsi qu'à diverses personnalités s'étant exprimées sans trop de haine sur la zoophilie ou la bestialité. On réservera la page Connaissez vos ennemis ! à ceux qui s'évertuent à disqualifier avec entêtement la zoophilie par tous les moyens possibles.

Une liste des articles disponibles se trouve en bas de page

Personnalités zoo

La lutte pour ses droits nécessite parfois de s'exposer publiquement ou de se mettre en danger ou des prises de positions courageuses de la part de personnes qui peuvent devenir des alliés d'une cause. L'histoire des minorités (noires, homosexuelles) est jalonnée de ces prises de positions publiques qui ont très largement permis de faire progresser la reconnaissance des droits.

La première personne à s'être publiquement battue pour la cause zoophile était Mark Matthews. Il avait, à son époque, réussi à faire modifier la loi de son état (Ohio il me semble) pour dépénaliser la zoophilie. Mark est décédé il y a plusieurs années d'une hépatite. Il est devenu une sorte d'icône pour la communauté zoophile, notamment après son témoignage dans le documentaire anglais Animal Passions et son livre The Horseman. Mais il n'est sans doute pas le seul à devoir figurer à notre panthéon.

Il faut parfois des drames pour faire prendre conscience de certaines réalités. Plus récemment, le décès, en 2005, de Mr Hands, a fait sortir la zoophilie de l'ombre. L'affaire aurait pu être traitée comme un simple fait divers dont les médias se seraient emparés comme à leur habitude de manière scabreuse. Événement inédit, l'affaire a donné lieu à la réalisation d'un documentaire, Zoo - 2007, en 2007 qui présente pour la première fois la zoophilie de manière sensible et respectueuse.

Personnalités non zoo

Marc Giraud

Marc Giraud

Marc Giraud est naturaliste, écrivain spécialisé en zoologie. Il a écrit plusieurs ouvrages traitant de la sexualité des animaux.
Dans un de ses livres, on peut y lire :

Les escargots font de la musique, les chevreuils se saoulent, les mésanges se parfument, les chiens éduquent les enfants, les chevaux parlent avec les oreilles et les grillons entendent avec les pattes...

Marc Giraud - Le Kama-sutra des demoiselles - 978-2221101995

Il a été l'invité, en 2017, de l'émission Autour de la question sur RFI, et a participé à un podcast, durant lequel il va parler de la sexualité de plusieurs animaux.
Il était présent à la conférence de l'association Animal Cross (il fait parti des remerciements).


Face aux réactions violentes à l'égard des rares qui s'expriment librement sur le sujet, il faut reconnaître un certain courage à des personnalités comme le philosophe antispécistes Peter Singer lorsqu'elles n'hésitent pas à aller à l'encontre des idées reçues sur la zoophilie. Parfois les positions sont moins assurées, et résistent mal à la pression. C'est le cas par exemple de la présidente de PETA Ingrid Newkirk qui revient sur ses déclarations pour protéger son organisation.

Rompre le silence sur la zoophilie, c'est également la contribution que peuvent apporter certains chercheurs ou auteurs qui tentent de rendre compte de manière plus honnête de la réalité de la zoophilie. Dans ce domaine, il y a les pionniers comme le célèbre docteur allemand Magnus Hirschfeld ou encore Alfred Kinsey aux États-Unis qui mit en évidence une prévalence plus courante de la zoophilie qu'on ne le pensait. Certains, comme Otto Soyka, n'hésitent pas non plus à dénoncer la condamnation morale qui entoure la sexualité généralement et plus spécifiquement à l'égard de la zoophilie. Plus récemment, les travaux de certains chercheurs comme Christopher Earls ou Hani Miletski, même s'ils ne sont pas toujours dénués d'une certaine pathologisation, ont permis de faire avancer les connaissances et de rompre avec les clichés. Mais c'est également le cas de certains auteurs dans les rares ouvrages dédiés au sujet comme celui de Midas Dekkers.

Peu de personnes ont osé prendre position contre la pénalisation de la zoophilie ou sa classification dans la liste des maladies mentales. À cet égard, on peut saluer une certaine consistance dans les positions adoptées par Frank Kameny, pionnier de la lutte pour les droits homosexuels. Prendre publiquement position pour la dépénalisation de la zoophilie, c'est souvent s'exposer à des rétorsions pour les personnes concernées. Pour les autres, c'est malheureusement trop souvent s'exposer personnellement à opprobre qui entoure la sexualité entre les humains et les animaux. C'est pourtant cet opprobre irrationnel et moral qu'il faut aujourd'hui combattre afin d'ouvrir une discussion honnête et mesurée sur la zoophilie.

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