Les fantasmes masculins, de l’imagination érotique des hommes à la réalité

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attention cet ouvrage traite du voyeurisme masculin plus que de la zoophilie, qui est rappelons-le la pratique sexuelle (ou le désir de cette pratique) avec un animal et non le zieutage d'une femme. de plus il ne semble rien faire de plus que de brasser des clichés éculés sur la masculinité type "les hommes viennent de mars et les femmes de vénus".

Quatrième de couverture De quoi sont faits les fantasmes masculins ? Nancy Friday, l'auteur de Ma mère, mon miroir, a interrogé trois mille hommes ou reçu d'eux des confessions livrant sans détour leurs fantasmes érotiques les plus constants. Elle a analysé et décrypté ces lettres avec le talent et l'intelligence que l'on sait, et l'aide de quelques psychanalystes. Ce livre permettra aux femmes de mieux connaître ces frontières secrètes derrière lesquelles les hommes se cachent souvent et quelle attitude adopter. Car il y a loin du fantasme à la réalité, et celui qui rêve d'orgies, de partouzes ou d'expériences sexuelles compliquées n'en épousera pas moins la femme innocente qu'il aime d'amour. Ces aveux, souvent brutalement exprimés, révèlent l'angoisse, la colère, la peur ou la rage éprouvées par les hommes devant la femme, en conflit avec l'amour pur et profond qu'ils ressentent aussi. L'homme a le sentiment qu'être viril implique brutalité, autorité, domination sur la femme, mais, en même temps, il demeure éternellement le petit garçon qui redoute d'être surpris ou rejeté par sa mère. Nancy Friday est convaincue que les hommes et les femmes vivront mieux leur sexualité, sans violence ni agressivité destructrice, le jour où ils accepteront d'assumer les uns leur tendresse, les autres leur indépendance, où personne n'aura plus besoin de « mythifier » la virilité et où la vulnérabilité masculine sera acceptée par les hommes et par les femmes.


extrait d'un article sur cet ouvrage :

Quand l’homme s’imagine lui-même passif avec un animal, «c’est souvent pour expérimenter des sensations anales que la femme ne veut pas - ou ne peut pas – procurer», explique Nancy Friday (2). Re-CQFD. Mais «c’est quand l’animal est accouplé à une femme que ces fantasmes ont leur charge de plaisir plus intense pour un homme», explique la sexologue. L’explication habituelle est que les hommes se complaisent ainsi à avilir totalement la femme. L’américaine avance une toute autre explication: «Pour l’homme, la femme-faisant-l’amour-avec-un-animal est un rêve. Voici une femme comme ils n’en ont jamais vu, si chaude sexuellement qu’elle saute sur tout ce qui se présente. Voici une femme qui veut faire l’amour d’une façon impersonnelle, non intime, non engagée. Si elle s’abaisse au "niveau animal", qu’importe?». Ainsi, pour l’homme, la femme qui couche avec son chien proclame qu’elle est comme lui: impudique, déchaînée, sans arrière-pensée de culpabilité. C’est le sexe à l’état pur, le sexe bestial. Les hommes fantasmant sur la bestialité s’identifient finalement beaucoup à l’animal. Ils se comparent même souvent à lui: «L’approche masculine est celle d’un ingénieur: c’est la technique, la mécanique de l’affaire qui les intéresse», explique Nancy Friday. Pour des hommes peu sûrs de leurs performances sexuelles, le chien de la famille est idéal pour prendre le relais: ses mensurations sont plus importantes que les leurs, l’orgasme canin est plus long, le sperme s’écoule de façon permanente, et surtout, un animal ne peut être un véritable rival. Dans les témoignages recueillis par l’américaine, l’homme passe souvent le relais au chien de la famille pour satisfaire une partenaire "insatiable": «Comme le ferait un bon camarade, la bête terminera pour lui le travail. Le toutou de la maison, ce soir du moins, lui permet d’oublier son angoisse de mâle ». Bon toutou, va !