Zoosexualité

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Zoosexualité est un terme utilisé pour décrire une orientation sexuelle vers les animaux. Le terme est peu employé en Français mais est de plus en plus utilisé dans la littérature scientifique depuis les travaux d'Hani Miletski dans les années 1990. Il est ainsi devenu aux États-Unis le terme accepté pour décrire l'orientation sexuelle à l'égard des animaux dans le domaine de l'anthrozoologie, de la psychologie et de la sexologie.

Orientation sexuelle et zoosexualité

Hani Miletski fut sans doute l'auteur la première recherche formelle discutant du fait qu'il existe ou non une orientation sexuelle à l'égard des animaux. La définition de l'orientation sexuelle utilisée dans ce travail fut basé sur les travaux de Francœur (1991) concernant l'homosexualité, l'hétérosexualité et la bisexualité[1]. D'après cette définition, l'orientation sexuelle consiste en trois aspects qui sont en relation les uns avec les autres :

  1. L'orientation affective — Pour qui ou pour quoi on éprouve des émotions,
  2. L'orientation fantasmatique — Avec qui ou avec quoi on fantasme d'avoir des relations sexuelles,
  3. L'orientation érotique — Avec qui ou avec quoi on préfère avoir des relations sexuelles.

Pour l'écriture de son rapport, Alfred Kinsey établit une simple échelle pour classifier l'orientation homosexuelle, bisexuelle ou hétérosexuelle. Cette échelle varie d'« exclusivement hétérosexuel » à « exclusivement homosexuel » en 7 degrés (0 à 6), elle peut aussi être adaptée pour l'orientation zoosexuelle.

Histoire de la terminologie

L'étude de la sexualité humaine avec les animaux a évolué selon les époques. En examinant la littérature scientifique sur la zoosexualité, Hani Miletski décrit plusieurs points de vue. "Au travers de cette revue de littérature, il apparaît clairement que les auteurs perçoivent les relations sexuelles avec les animaux de manières très différentes. Les définitions des différents comportements sexuels et des attitudes sont souvent conflictuelles, et laissent le lecteur dans la confusion. Des termes comme "sodomie", "zoorastie", "zoosexualité" aussi bien que "bestialité" sont souvent utilisés chacun ayant une signification différente selon les auteurs[2].

Trois termes sont le plus communément employés : bestialité, zoosexualité et zoophilie. Le terme anglais "bestiosexuality" fut brièvement discuté par Allen en 1979 sans jamais s'implanter.

Bestialité

Bestialité réfère à un acte sexuel entre un homme et un animal.

Pendant plusieurs centaines d'années, la bestialité fut considérée comme une offense religieuse à Dieu, vision toujours en vigueur pour beaucoup de religions occidentales. Au cours du 21e siècle, cependant elle commença à être envisagée comme une condition clinique, un fétichisme, une compulsion, un désordre ou la preuve d'une sorte d'atavisme, ou encore d'un "comportement profondément dérangé[3].

La bestialité fut catégorisée dans les années 1920, 1930 comme une déficience mentale attribuable à des esprits primitifs non occidentaux et fut décrite par les plus grands sexologues du temps comme "la perversion sexuelle des attardés, des dépourvus de raison ou des abrutis. Elle fleurit parmi les personnes primitives et les ignorants. C'est le vice des lourdeaux qui n'attirent pas les femmes..."[4].

Les cliniciens l'ont considérée comme anormale ou une rare forme aberrante de rapport sexuel. Elle est le plus souvent rapportée au travers de sources rares et occasionnelles lorsqu'elle vient à l'attention des médecins, de la justice ou des anthropologues.

Zoophilie

En 1894, Richard Freiherr von Krafft-Ebing introduisit le terme zoophlie dans son Psychopathia Sexualis qui est devenu d'usage courant en dehors du vocabulaire juridique qui retient presque exclusivement le mot bestialité. Zoophilie et zoophile ont acquis de multiples significations, parfois contradictoires.

  • Les définitions des dictionnaires de la zoophilie peuvent parfois faire référence à l'activité sexuelle avec des animaux (bestialité), au désir d'en avoir, ou à la paraphilie du même nom : affection ou affinité pour les animaux, condition morbide d'une personne qui a une attraction sexuelle envers les animaux, bestialité, fixation érotique sur les animaux pouvant résulter dans une excitation sexuelle au travers de contacts réels ou fantasmés. D'autres dictionnaires font référence à la définition d'une affinité pour les animaux sans connotation sexuelle, acception vieillie.

Zoosexualité

Le concept de zoosexualité désigne une orientation sexuelle par opposition à un fétichisme, une paraphilie ou une affection mentale. Le terme semble avoir été introduit par Masters dans les années 1960. À cette époque, dans la lignée des travaux de Kinsey, les sexualités minoritaires et les différentes attractions sexuelles commençaient à être vues autrement que comme le signe d'une anomalie mentale.

Le terme 'zoosexuel' lui-même est employé par des chercheurs comme Miletski dans les années 1990 étant envisagé comme un terme de valeur neutre qui serait moins susceptible d'être chargé d'émotions ou de rhétorique. Son usage sous la forme nominale peut être appliqué à la fois à une personne zoosexuelle qu'à un acte zoosexuel.

Visions professionnelles de la zoosexualité comme une orientation sexuelle

Dans sa thèse de doctorat portant sur la zoophilie datant de 1996, Donofrio[5] explique que ses découvertes supportent l'opinion de l'association psychiatrique américaine (American Psychiatric Association) exprimée dans son manuel diagnostique (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM)) que la zoophilie n'est pas en elle-même un "problème clinique significatif" et que son incidence est relativement peu commune. Étudiant plus loin la question, il conclut également que la conception et la reconnaissance d'une orientation sexuelle envers les animaux (par opposition à une simple classification comme paraphilie) était supportée par son étude.

Dans une étude de 1999 décrite comme "monumentale"[6] et "pionnière"[7], travail de référence qui analyse de manière globale la question et passe en revue l'ensemble des travaux sur le sujet, Miletski fut le premier chercheur à considérer formellement la question de savoir si une réelle orientation sexuelle existait (par opposition à une fétichisation sexuelle) au motif qu'une échelle similaire à celle de Kinsey pouvait s'y appliquer.

Compte-tenu que la zoosexualité impliquerait une orientation sexuelle à l'égard des animaux et que la thèse de Donofrio (1996) supporte le fait que la zoophilie soit une orientation sexuelle, sur une échelle comme celle de Kinsey concernant l'orientation sexuelle, ceux qui n'éprouveraient aucune attirance envers les animaux apparaîtrait au point zéro. Les individus dont le désir et l'attraction concernent les animaux se verraient assigner la 6e position. Dans ce continuum, entre les deux extrêmes, figureraient les individus qui possèdent des fantasmes de contacts sexuels avec les animaux, qui ont eu des expériences incidentes avec des animaux ou plus régulières, ou encore qui placent leur activité sexuelle avec les animaux à une place égale que celles impliquant des humains, ou enfin ceux qui préfèrent et s'engagent principalement dans des contacts sexuels avec des animaux.

À la question de savoir s'il existe une orientation sexuelle à l'égard des animaux non humains, Miletski répond par la positive dans son livre. Selon elle, les personnes manifestent différents niveaux d'inclination sexuelle à l'égard des animaux. Certaines éprouvent des sentiments d'amour ou d'affection pour leurs animaux, d'autres ont des fantasmes à leur sujet et reconnaissent être attirés sexuellement par eux. Elle affirme :

"Comme nous le savons, l'orientation sexuelle peut être fluide et changeante dans le temps et selon les circonstances [...]. On peut ainsi placer l'ensemble des personnes aux différents niveaux de l'échelle Kinsey en l'appliquant à l'orientation sexuelle à l'égard des animaux. Ainsi, il est logique d'assumer que la majorité de la race humaine sera placée au point zéro d'une telle échelle [...] mais la présente étude montre qu'il y des humains dont la place sur une telle échelle n'est définitivement pas zéro. En fait, il existe quelques [...] individus dont la place sur cette échelle pourrait même être l'autre extrême (6 = inclinaison exclusive à l'égard des animaux)."[8]

Ces résultats ont également depuis été accrédités par Andrea Beet qui dans son livre de 2002 : Love, Violence, and Sex with Animals convient qu'il y a eu un manque dans les études précédentes et que :

"Les résultats de cette étude s'accordent avec la vision des auteurs récents [...] qu'en fait une orientation sexuelle à l'égard des animaux -- une zoosexualité -- existe, même s'il n'est pas approprié de regarder toutes les personnes qui ont des rapports sexuels avec des animaux comme zoosexuels"[9].

Une série d'articles de 2005-2006 publiés dans le Journal de la Société Internationale pour l'Anthrozoology[10] s'accorde également avec cette vision.

Un article de 2005, Zoophilia, between pathology and normality[11] publié par des docteurs de la polyclinique de psychiatrie et de psychologie de Munich, établit que :

"la zoophilie, une préférence sexuelle pour les animaux, a perdu son caractère de désordre mental sévère. Dans la pratique clinique elle est rarement vue de nos jours, particulièrement depuis qu'elle a été décriminalisée en Allemagne en 1970. [...] Les résultats de cette étude n'offrent pas d'explication concernant les causes de la zoophilie. Il est notable cependant, que les sujets en question étaient socialement bien adaptés et s'inséraient dans de bonnes relations interpersonnelles."[12]. Les auteurs attirent également l'attention que la zoophilie présente une grande variété de manifestations.

Discussion

Les formes d'activités zoosexuelles

Bien que ces résultats datent déjà de plusieurs dizaines d'années, l'étude de la zoosexualité avec des méthodologies récentes est relativement récente. Massen (1994, p. 57) distingue neuf formes basiques d'activités zoosexuelles dont il précise qu'elles se recouvrent fréquemment :

  1. Expériences incidentes et zoophilie latente
  2. Voyeurisme zoophile appelé également zoophilie mixoscopique
  3. Sexualité non pénétrative avec un animal
  4. Utilisation de l'animal comme un outil dans des activités masturbatoires
  5. Utilisation de l'animal comme objet substitutif pour des comportements fétichistes (pratiques sadomasochistes, meurtres sexuels, etc. Voir zoosadisme
  6. Animal comme fétiche sexuel
  7. Contact physique et affection à l'égard des animaux
  8. Animal comme substitut d'un partenaire humain
  9. Animal comme partenaire délibérément et volontairement choisi comme partenaire sexuel

Beetz ajoute plus tard que cette liste omet les expériences non délibérément choisies ainsi l'attachement émotionnel et sexuel zoophile et la relation zoophile qui n'avait pas été largement explorée dans les publications scientifiques à la disposition de Massen[13].

Comparaisons avec d'autres orientation sexuelles

Akeret (1995) présente dans son livre quelques uns de ses clients les plus mémorables dont un était amoureux d'un ours polaire. Il affirme que soigner ce client de sa zoophilie "apparut pas moins difficile que d'essayer de guérir un homosexuel de son attirance pour les hommes[14]

Miletski dans son travail aborde une similarité équivalente mais plus sombre avec d'autres orientations sexuelles minoritaires :[15]

"Il est de notoriété publique que les taux de suicide sont élevés chez les gays et lesbiennes. Ils ont tendance à grandir en se sentant différents, seuls, isolés, et incapables de parler aux autres de leurs sentiments homosexuels. Certains zoophiles ont une expérience similaire, et si la zoophilie/zoosexualité est une forme d'orientation sexuelle, il n'est pas surprenant que 18 hommes (22%) et une femme (9%) ont indiqué qu'ils ont tenté de se suicider, et six autres hommes et trois autres femmes ont indiqué qu'ils y pensent sérieusement. Pourtant, seulement deux hommes ont déclaré leur raison de penser au suicide et/ou tenté de se suicider parce qu'ils étaient zoo. Il est probable que les sept hommes qui ont donné des raisons telle que l'isolement, la solitude, la dépression, le désespoir, le rejet, le sentiment de ne pas être aimé, une faible estime d'eux-mêmes, la colère et le stress aient eu ces sentiments parce qu'ils étaient zoo. Au cours des 12 mois précédant l'étude, la majorité des hommes (57=69%) et des femmes (9=82%) ont cependant déclaré qu'ils étaient heureux dans leur vie personnelle."

Émotion dans la zoosexualité

Émotions chez les hommes

En 1962, dans ses travaux, Masters s'interrogeait sur le fait de savoir à quel point les individus humains participants à un acte de bestialité regardaient l'animal qui était leur partenaire sexuel comme une personne. Il répondait de la manière suivante :

"L'humain s'attend à ce que l'animal tire une satisfaction des rapports avec lui, comme ce serait le cas pour une autre personne, et il est déçu si cette réaction ne se produit pas", lui attribuent des capacités émotionnelles et quelques aptitudes conceptuelles, et "en bref, il leur considère une personnalité, une conscience similaire à l'humain, qui diffère de lui plus érotiquement que spirituellement. C'est en partie pourquoi les individus sont capables de 'tomber amoureux' des animaux, en particulier ceux avec lesquels ils ont eu des expériences sexuelles répétées...."

Se demandant dans le même travail s'il était possible pour un être humain d'être amoureux, au sens romantique du terme avec un animal et s'il était possible, avec les limitations liées à sa nature, qu'un animal puisse avoir une affection réciproque, il commentait :

"Dans ce domaine, les attitudes et émotions avec lesquels les sujets (humain) dans l'approche de leur objet (animal) sont considérées comme décisives..." On peut dire qu'il y a "un véritable sentiment pour l'animal de la part de l'humain", et peut se rapprocher de ce qu'on appelle 'l'amour érotique' où seuls les humains sont en cause... Bien que relativement rare, il existe des cas... où l'être humain tombe réellement 'amoureux' des animaux, un amour incluant les relations sexuelles, mais aussi des éléments romantiques comme la tendresse, l'affection spirituelle, et même la jalousie."

De la même manière, Beetz affirme :

"Le côté émotionnel joue effectivement un rôle pour certaines personnes se livrant à des contacts sexuels avec les animaux, ce fait étant reconnu par plusieurs sources, e.a. . Bornemann (1990), Cerrone (1991), Davis (1954), Donofrio (1996), Hentig (1962), Kinsey et al. (1948), and Miletski (1999). Par exemple, Hentig (1962) évoque un patient décrit par Hirschfeld: L'homme était profondément amoureux d'un cheval, avait construit une écurie luxueuse spécialement pour lui, le dorlottait, a été selon ses propres mots fidèle à son cheval et mettrait probablement fin à ses jours si ce dernier mourait avant lui. Une nouveauté -- du moins en son temps -- était la perspective de Ullerstam (1966) qui a suggéré que les émotions tout comme les sentiments érotiques peuvent être réciproques entre l'homme et l'animal. Kinsey (1954) a lui aussi exprimé l'opinion selon laquelle le contact sexuel peut conduire à un attachement affectif très fort à l'animal et que dans certains cas, l'animal s'habitue à ce genre de contacts interspécifiques, à tel point qu'il néglige les éventuels partenaires sexuels de sa propre espèce." (Beetz section 5.2.11)

Williams et Weinberg (2003) découvrirent que "presque tous [les zoophiles ayant participé à leur étude] affirmaient être amoureux d'un partenaire animal et avoir perçu que leur partenaire animal était amoureux d'eux." Finalement, selon Kurrelgyre (1995, cité par Miletski) "De nombreux zoo trouvent de la satisfaction simplement en donnant du plaisir à leur animal."

Émotions chez les animaux

Il y a eu moins d'études sur les réactions des animaux à une activité zoosexuelle. Masters, in 1962, a écrit:

"Là où le Sadisme et le sadomasochisme ne sont pas présents, il y a beaucoup de place au doute quant à savoir s'il existe une cruauté. En fait, les anciens historiens tout comme Kinsey à notre époque, ont toujours noté que les animaux tendent à être affectivement attachés (pas seulement physiquement) aux humains ayant des relations sexuelles avec eux, et on parfois même renoncé aux relations sexuelles avec leur propre espèce, témoignant de leur préférence pour les rapports avec les humains. quoi qu'on puisse penser de la bestialité, ça ne sonne pas comme s'il s'agissait d'un acte de cruauté pour autant que l'animal est concerné."

Masters a finalement spéculé que:

"On semble forcé de conclure, l'animal y retire, que ce soit psychiquement[16]qu' émotionellement -où les deux- du plaisir à avoir des contacts sexuels avec un être d'une plus haute organisation intellectuelle émotionnelle et nerveuse, qui est en quelque sorte en mesure d'offrir à l'animal des récompenses non-matérielles qu'un autre animal n'est pas en mesure d'offrir."

S'inspirant de Masters, Alfred Kinsey "accepte en tant que fait que les animaux peuvent développer beaucoup de tendresse pour les humains ayant des rapports sexuels avec eux".

Miletski (1999) les informations sur la pratique sexuelle avec les animaux sur internet est souvent très emphatique sur la manière de donner du plaisir et d'interpréter un consentement, et comment éviter les blessures, au point qu'elle en a conclu que "on peut trouver des instructions sur comment savoir que l'animal accepte la relation sexuelle, ainsi que des suggestions, comme se couper les ongles avant de s'engager dans tout acte sexuel avec un animal, ceci afin de ne pas le blesser physiquement."

Beetz ajoute à ces conclusions que dans les actes autres que ceux de "violence sexuelle", le contact sexuel "d'anatomie et de taille appropriées" ne cause pas nécessairement des douleurs où des blessures à l'animal.[17]

Observant la capacité des animaux à avoir des émotions authentiques, Jonathan Balcombe fait valoir dans son livre (2006) les animaux ont un sens du plaisir dans la vie considérablement développé, et pas seulement des réponses élémentaires comme la douleur[18] évoquant ce livre, Wayne Pacelle, le président et CEO de la Humane Society of the United States (HSUS) commente: "Dr. Balcombe fait valoir avec conviction que les animaux sont des êtres individuels avec une large gamme d'émotions et sentiments. Si il dit vrai — et je pense que c'est le cas — il s'ensuit que nous devons débattre avec les conséquences éthiques de son point de vue important."

émotions intersubjectives

Beetz (2002, section 5.2.11) commente à propos des émotions intersubjectives: "un attachement émotionnel envers l'animal est important, si pas plus important que l'interaction sexuelle pour de nombreux zoophiles, si on se documente par les recherches de Miletski (1999)".

Elle résume (section 5.2.8) que: "Dans la plupart des références à la bestialité, la violence envers l'animal est automatiquement impliquée. Le fait que l'approche sexuelle envers les animaux n'implique pas la force ou la violence mais plutôt une sensibilité où connaissance du comportement animal... est rarement pris en considération."

Bibliographie

Main bibliography, see: Zoophilia
  • Andrea Beetz Ph.D.: Bestiality and Zoophilia (2005), ISBN 1-55753-412-8
  • Andrea Beetz Ph.D.: Love, Violence, and Sexuality in Relationships between Humans and Animals (2002), ISBN 3-8322-0020-7
  • Professors Colin J. Williams and Martin S. Weinberg: Zoophilia in Men: a study of sexual interest in animals. - in: Archives of sexual behavior, Vol. 32, No.6, December 2003, pp. 523–535
  • Hani Miletski Ph.D.: Bestiality - Zoophilia: An exploratory study, Diss., The Institute for Advanced Study of Human Sexuality. - San Francisco, CA, October 1999
  • Hani Miletski Ph.D.: Understanding Bestiality and Zoophilia, 2002, available at Hani Miletski's Homepage (Book review in Journal of Sex Research, May 2003
  • Josef Massen: Zoophilie - Die sexuelle Liebe zu Tieren (Zoophilia - the sexual love of/for animals) (1994), ISBN 3-930387-15-8
  • R.E.L. Masters Ph.D.: Forbidden Sexual Behaviour and Morality, an objective examination of perverse sex practices in different cultures (1962), ISBN LIC #62-12196
  • Brian Daly Ph.D,: "Forbidden Love: My journey with animals"

Articles connexes

References

  1. Miletski, chapter 13
  2. Miletski, chapter 13
  3. UK Home Office "Review of sexual offences" 2002
  4. "the sexual perversion of dull, insensitive and unfastidious persons. It flourishes among primitive peoples and among peasants. It is the vice of the clodhopper, unattractive to women...", Havelock Ellis, Studies in the psychology of sex, 1927
  5. cité Par Miletski, 1999, p.65.
  6. Beetz (2002) section 5.2.25: "One of the most monumental and recent studies on human-animal sexual contact was conducted by Miletski in 1999"
  7. Review by Vern Bullough professeur émérite à SUNY,Professeur à la California State University, ancien président de la Society for the Scientific Study of Sex, et lauréat du Alfred Kinsey Award pour des recherches remarquées sur la sexualité) publiée dans Journal of Sex Research, May 2003: "In sum, this study is a path-breaking one and gives us a better understanding of the topic. Much work still needs to be done, but Miletski should be complimented for her pioneering efforts..." (Online version)
  8. "The findings of this question... clearly indicate that different people have different levels of sexual inclination toward animals. "Is there a sexual orientation toward nonhuman animals?" — yes, so it appears...it very clearly shows that some people...have feelings of love and affection for their animals, have sexual fantasies about them, and admit they are sexually attracted to them. Sexual orientation, as we know it, can be fluid and changing with time and circumstances...We can place people on all levels of the Kinsey scale, even when we apply this scale to sexual orientation toward animals. It is logical to assume that the majority of the human race will be placed around the zero point of this Kinsey-like scale...but the current study shows that there are some humans whose place on this Kinsey-like scale is definitely not zero. In fact, there are some...individuals whose place on this scale would be the other extreme (6 = sexual inclination exclusively with animals)." (Miletski ch.13 pp.171-172)
  9. "Findings of this study agree with the view of recent authors... that indeed a sexual orientation towards animals - a zoosexuality - exists, even if it is not appropriate to regard all persons who have sex with animals as zoosexuals." (Beetz 2002, section 5.7)
  10. Journal of the International Society for Anthrozoology, published by Dr Anthony Podberscek of the University of Cambridge Department of Veterinary Medicine in Great Britain, exact citation to be obtained
  11. Dittert, Seidl and Soyka, Zoophilia between pathology and normality, Klinik und Poliklinik fur Psychiatrie und Psychotherapie, Klinikum der Universitat Munchen University of Munich, Germany. Indexed PubMed 15197450 [1]
  12. "Zoophilia, a sexual preference for animals, has lost its character as a severe mental disorder. In clinical practice it is rarely seen nowadays, particularly since it was decriminalized [in Germany] in 1970 ... Findings from this study do not offer explanations about the causes of zoophilia. It is noteworthy, however, that the subjects in question were socially well adapted and displayed good interpersonal social skills."
  13. Beetz 2002, section 5.2.4. "Not clearly named in this list is the form of zoophilia, that is characterized by an emotional as well as a sexual attraction respectively love to an animal, which is called zoosexuality by other authors (Donofrio, 1996; Miletski, 1999). Such an attraction is experienced and not deliberately chosen, and the animal does not serve as a surrogate in such a relation."
  14. cité par Miletski, p. 41
  15. Miletski, chapter 8
  16. The term psychical is used, meaning, "of the psyche". Not to be confused with "physical, meaning, "of the body".
  17. Beetz 2002 section 5.2.6: "Except of the violent sexual acts with animals described above, it should be noted, that in many cases the sexual contact with a mammal of suitable anatomy and size does not necessarily cause pain or injuries to the animal."
  18. Jonathan Balcombe, Pleasurable Kingdom, 2006: Publishers description states that the book: "suggests that creatures from birds to baboons feel good thanks to play, sex, touch, food, anticipation, comfort, aesthetics, and more. Combining rigorous evidence, elegant argument and amusing anecdotes, leading animal behavior researcher Jonathan Balcombe proposes that the possibility of positive feelings in creatures other than humans has important ethical ramifications for both science and society."