AnimalCross/Information judiciaire 2021

De AnimalZooFrance
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En 2021, le président Animal Cross, Benoit Thomé a porté plainte pour les motifs suivant :

  • harcèlement
  • menaces de mort
  • usurpation d'identité

Cette plainte a été portée auprès du Procureur de la République et a entrainé l'ouverture d'une information judiciaire.
Fin juin 2021, plusieurs personnes liées de près ou de loin à ce site ont été placées en garde à vue et ont subit une perquisition à leur domicile.

Dates clefs

Accès au dossier d'instruction

La personne mise sous le statut de témoin assisté ainsi que Benoit et Valérie Thomé (partie civile) ont accès au dossier.
Le dossier d'instruction se compose d'un millier de documents et de plus de 2 000 pages.
La partie civile n'a normalement accès à ce dossier que via l'intermédiaire de son avocat, Me Hélène Thouy.
A ce jour (Mai 2023), il n'est pas possible de dire précisément quelles sont les informations que Me Thouy a transmise à ses clients.
Normalement, toute transmission de pièce du dossier doit être validée par le juge d'instruction.
Le dossier d'instruction ne ressence, à ce jour, aucune demande de transmission de pièce.

Doxing de la part de M. Thomé

M. Thomé s'est procuré les coordonnées de la personne placée sous le statut de témoin assisté.
Vu les méthodes de cette personne et de son association, il n'est donc pas étonnant de trouver, sur le site de l'association Animal Cross, un article, intitulé "portrait d'un zoophile", et commençant par ces mots :

On nous demande régulièrement ce que pensent les zoophiles et comment ils se comportent. Aussi, nous reprenons ci-dessous un extrait de l’entretien que le responsable du site Animalzoofrance a accordé ce printemps  à trois jeunes étudiants en école de journalisme pour expliquer son point de vue. L’intégralité se retrouve sur le site d’Animalzoofrance.

Mais, surtout, à la date de publication de cet article, le 26 octobre 2021, l'article se terminait par cette phrase :

"La personne qui a donné cet interview s'appelle M. xxx xxx, il réside à xxx (xxx)".

Les coordonnées dévoilées par Animal Cross dans cet article était les coordonnées du témoin assisté.
Cette personne a porté plainte contre Animal Cross.
Plus d'informations sur la page dédiée à cette affaire.
M. Thomé sera convoqué devant le Tribunal Correctionnel de Pau en avril 2023.

Les motifs de la plainte

Les motifs judiciaires

Voici la liste des chefs d'accusation de la part de la justice :

  • d'avoir à PAU et à SERRES CASTET, entre le 29 septembre 2020 et le 23 février 2021, en tout cas sur le territoire national et depuis temps non couvert par la prescription, harcelé Benoit THOME, au moyen d'un service de communication au public en ligne ou d'un support numérique ou électronique par des propos ou comportement répétés ayant pour objet ou effet une dégradation des conditions de vie, en l'espèce en envoyant de nombreuses lettres et en diffusant des messages malveillants sur les réseaux sociaux faits prévus par ART.222-33-2-2 AL.5 4°, AL. l ,AL.2,AL.3,AL.4 C.PENAL. et réprimés par ART.222-33-2-2 AL.5, ART.222-44, ART.131-26-2 C.PENAL.
  • d'avoir à PAU et à SERRES-CASTET, entre le 30 septembre 2020 et le 23 février 2021, en tout cas sur le territoire national et depuis temps non couvert par la prescription, allégué ou imputé un fait portant atteinte à l'honneur ou à la considération de Benoit THOME, par parole, écrit, image, moyen de communication au public par voie électronique, en l'espèce en le traitant de "pervers", de "prédateur", en l'accusant d"'avoir envoyé des photos de son pénis à [une] fille de 15 ans", en affamant "l'islam est une religion de pédophile, son prophète [aimait] les gamines. Il s'appelle Benoît, et c'est un gros raciste, les frères on fait quoi ?" en diffusant en parallèle de ces propos une photographie de la victime faits prévus par ART.32 AL. l, ART.23 AL.l, ART.29 AL.l, ART.42 LOI DU 29/07/1881. ART.93-3 LOI 82-652 DU 29/07/1982. et réprimés par ART.32 AL. l LOI DU 29/07/1881.
  • d'avoir à PAU et à SERRES CASTET entre le 30 septembre 2020 et le 23 février 2021, en tout cas sur le territoire national et depuis temps non couvert par la prescription, menacé de mort Benoit THOME, par un écrit, une image, un objet en l'espèce notamment en employant à son encontre le terme fatwa faits prévus par ART.222-17 AL.2, AL.1 C.PENAL. et réprimés par ART.222-17 AL.2, ART.222-44, ART.222-45 C.PENAL.
  • d'avoir à SERRES CASTET, le 17 mars 2021, en tout cas sur le territoire national et depuis temps non couvert par la prescription, menacé de mort Monsieur THOME Benoit, et Madame DENTAND Valérie épouse THOME, par un écrit, en l'espèce en leur envoyant un mail comportant les propos suivants "on ta traquer on sait ou t habite serres-castel c'est ça fdp? On va niker ta femme et egorgé ton chien batard si tu fenne pas ton asso de merde regarde on a pris en photo ta femme" ainsi qu'un montage photographique présentant la tête de Valérie DENTAND décapitée faits prévus par ART.222-17 AL.2, AL. l C.PENAL. et réprimés par ART.222-17 Al.2, ART.222-44, ART.222-45 C.PENAL.
  • d'avoir à PAU, le 21 avril 2021, en tout cas sur le territoire national et depuis temps non couvert par la prescription, usurpé l'identité de l'association Animal CROSS (Maison de la Nature Domaine de SERS) ou fait usage d'une ou plusieurs données de toute nature permettant de l'identifier, en l'espèce en créant et en utilisant une fausse adresse mail reprenant l'identité de l'association - [email protected], et en envoyant sous cette fausse adresse mail, des messages et des documents haineux à l'adresse de la société SAAFI et de la boîte mail [email protected], en vue de porter atteinte à son honneur ou à sa considération, en l'espèce en faisant croire que l'association cautionnait des mouvements extrémistes et anti islamiques, dénonçant un Islam barbare lors de l'Aid El Kebir faits prévus par ART.226-4-1 C.PENAL. et réprimés par ART.226-4-1, ART.226-31 C.PENAL.
  • d'avoir à SERRES CASTET, le 10 mai 2021, en tout cas sur le territoire national et depuis temps non couvert par la prescription, usurpé l'identité de Monsieur THOME Benoit ou fait usage d'une ou plusieurs données de toute nature permettant de l'identifier, en vue de troubler sa tranquillité ou celle d'autrui ou de porter atteinte a son honneur ou a sa considération, faits prévus par ART.226-4-1 C.PENAL. et réprimés par ART.226-4-1, ART.226-31 C.PENAL.
  • d'avoir à PAU, courant juillet 2021 et jusqu'au 8 octobre 2021, en tout cas sur le territoire national et depuis temps non couvert par la prescription, allégué ou imputé un fait portant atteinte à l'honneur ou à la considération de Monsieur THOME Benoit, par parole, écrit, image, moyen de communication au public par voie électronique, en l'espèce : "Il tente d'étouffer une affaire des plus graves le concernant, Benoit THOME veut étouffer l'affaire à tout prix la censure est forte et la consigne est claire, censure totale et silence. J'ai vu le courrier de mes propres yeux et je dois dire que les copies d'écran sont très convaincantes et la photo intime ressemble clairement à Benoit THOME" faits prévus par ART.32 AL.!, ART.23 AL. l, ART.29 AL.l, ART.42 LOI DU 29/07/1881. ART.93-3 LOI 82-652 DU 29/07/1982. et réprimés par ART.32 AL.l LOI DU 29/07/1881.
  • d'avoir à PAU, courant juillet 2021 et jusqu'au 8 octobre 2021, en tout cas sur le territoire national et depuis temps non couvert par la prescription, harcelé Benoit THOME, au moyen d'un service de communication au public en ligne ou d'un support numérique ou électronique par des propos ou comportement répétés ayant pour objet ou effet une dégradation des conditions de vie, en l'espèce en envoyant de nombreuses lettres et en diffusant des messages malveillants sur les réseaux sociaux faits prévus par ART.222-33-2-2 AL.5 4°, AL. l ,AL.2,AL.3,AL.4 C.PENAL. et réprimés par ART.222-33-2-2 AL.5, ART.222-44, ART.131-26-2 C.PENAL.

Les motifs présentés par Animal Cross

L'article sur le site d'Animal Cross, daté du 27 septembre 2021, dévoile (enfin) les menaces dont a fait l'objet l'association.

Voici le résumé des faits :

Fin septembre 2021

Plus d’une centaine de lettres est envoyée dans le quartier où est situé à la fois le bureau de l’entreprise de Benoît Thomé, Président de l’association Animal Cross, et le bureau de l’association Animal Cross, à Pau (64). Sur la base d’un montage WhatsApp factice, un homme dénonce le fait que Benoît Thomé aurait envoyé des photos obscènes à sa fille de 15 ans. L’adresse et numéro de téléphone professionnels de Benoît Thomé sont communiqués. Ce message est également diffusé sur Twitter. Une lettre (au moins) est envoyée à un client de son entreprise.
Benoît Thomé reçoit deux messages de mort par écrit et un grand nombre d’insultes et blagues déplacées.
De nombreux messages sont retirés de Twitter à la demande d’Animal Cross puis un autre compte les diffuse de nouveau, avant que la plupart des messages ne soient bloqués.
En septembre 2021, les deux comptes Twitter sont encore ouverts et certains messages sont encore visibles. 

Aucun dépôt de plainte n’a été déposé contre Benoît Thomé. 

Les deux personnes à l’origine des messages de mort (sms) ont été identifiées. Elles ont eu connaissance des lettres accusant Benoît Thomé et ont souhaité rendre elles-mêmes leur propre justice.  Elles ont reconnu les faits dans le cadre d’une composition pénale. 

J'ai toujours refusé de publier le contenu de ce message parce que ça se voit aisément qu'il s'agit d'un montage photo.
J'ai même réussi à retrouver la vidéo d'où provient la photo de M. Benoit Thomé.
Néanmoins, vu les méthodes utilisées par M. Benoit Thomé envers ce site et ma personne, je n'ai plus de scrupules à la diffuser.
Vous pouvez donc accéder à ce contenu sur Twitter via ce lien : https://twitter.com/APortector/status/1329777766443716608
Gardez bien à l'esprit que ce message est un faux.

On m'avais informé, via le forum zoolibre, de l'existence de ce message et de cette histoire, qui avait été relayée par 2 journaux locaux :

11 février 2021

Le mur des bureaux de l’association Animal Cross est tagué avec un message « mort aux ours ». Le paillasson de la porte d’entrée est imbibé d’essence, laissant penser qu’il y a eu une tentative d’incendie que la pluie, abondante, a fait avorter. Quelques jours plus tôt, l’association avait publié un communiqué se félicitant de la décision du Conseil d’Etat d’interdire les mesures d’effarouchement des ours, suite à la plainte de plusieurs associations dont Animal Cross. Une plainte est déposée pour dégradation d’un bien et tentative d’incendie.

2021-09-27 AnimalCross DestructionsTagOurs photo.jpg

Ces infos ont été relatées dans un article sur le site de l'association.

Animal Cross a au moins la décence (peut être cela serait trop gros) de dire que cet incident n'a rien à voir avec la zoophilie.

23 février 2021

Un tweet dont le nom de l’auteur est à consonnance arabe prête à Benoît Thomé des propos selon lesquels « l’islam est une religion de pédophiles. Son prophète amais les gamines », avec les commentaires « Il s’appelle Benoît, est un gros raciste, les frères on fait quoi ? » avec l’adresse des bureaux d’Animal Cross. Au-dessus de la photo de Benoît Thomé figure le message suivant « frère il dit que le prophète est un pédophile ce fdp #islam #islamophobie #Allah #musulman #musulmane #prophetmuhammad#fatwa ».

Ce dernier terme #fatwa est inquiétant car il est un appel à une vengeance contre Benoît Thomé pour les propos qu’il aurait tenus.

Début mars 2021

Plusieurs associations de confession musulmane situées en Aquitaine reçoivent une lettre signée de l’association Animal Cross dénonçant l’abattage rituel et le « terrorisme islamiste musulman ». La lettre est postée depuis Pau.

10 mars 2021

L’association reçoit un mail adressé à Benoît Thomé dans lequel il est dit :

Objet « on va nicker ta mère », suivi du texte « Ta insulté tout les frères fdp on ta traquer on sait ou t habite XXX(localité exacte) c’est ça fdp ? On va niker ta femme et egorgé ton chien batar si tu ferme pas ton asso de merde regarde on a pris une photo de ta femme ». La photo est un montage intitulé « égorgement « où on voit un montage avec la tête de Valérie Thomé décapitée avec du sang et porté par un homme, sorte de combattant.

S’en suivent près de 3 semaines où Valérie et Benoît Thomé n’habitent plus chez eux. Pendant 3 mois, Valérie et Benoît Thomé arriveront le matin au bureau sous protection policière. Ils sont pendant toute cette période en contact régulier avec les forces de l’ordre, les renseignements territoriaux, le cabinet du Préfet.

Quelque chose m'inquiète dans cette histoire et m'alerte.
L'histoire remonte au 10 mars, et on apprend que les époux Thomé ont été sous protection policière pendant 3 mois.
Donc de mars à juin.
J'espère que ce n'est pas les 3 interpellations dans la "mouvance zoophile" qui ont motivé la suspension de cette protection policière, parce que, je la rappelle : nous ne sommes pour rien dans ces menaces.
Si ces menaces sont bien réelles, il faut les prendre au sérieux.
L'analyse des saisis effectuées chez les 3 personnes interpellées démontrera qu'elles n'ont rien à voir avec ces menaces.

Fin avril 2021

Un courriel est envoyé à plusieurs associations musulmanes dans toute la France. Il est signé de l’association Animal Cross et contient en pièce jointe un dossier qui dénonce l’abattage rituel pratiqué par les musulmans. Elle comporte aussi une partie dénonçant la pédophilie de son prophète « j’avais 6 ans lorsque le prophète m’épousa, 9 ans lorsqu’il eut des relations sexuelles avec moi. » et la phrase « L’Aid-el-Kebir c’est aussi le viol d’enfants et l’éloge de la pédophilie par l’exemple du prophète »

Par son graphisme et sa mise en page, le dossier emprunte les codes de communication de l’association pour paraître crédible. Cette allégation de pédophilie a probablement pour but de provoquer en retour une réaction violente de représailles de la part d’islamistes fanatisés.

L’association Animal Cross n’a jamais rédigé ce dossier. Elle dénonce certes la souffrance animale générée par l’abattage rituel mais ne tient aucun propos anti-musulmans.

J'ai enfin l'explication à un élément qui m'avait perturbé : pourquoi le dossier PDF envoyé, qui était très fourni et d'une très grande qualité pour ce qui m'en a été relaté (plus de détails ici), ressemblait au rapport sur la zoophilie que l'association avait publié en février 2020.
Ce n'était donc pas qu'une impression, ce passage confirme la similitude entre les 2.
Dans un communiqué du 21 avril 2021, Animal Cross publiera un message sur son site Internet à destination de la communauté musulmane afin d'expliquer la manoeuvre dont elle est la cible.

9 mai 2021

Trois photos d’adolescentes dénudées sont envoyées sans commentaire à l’attention de Benoît Thomé à son domicile personnel. Elles sont expédiées par Photobox. Le nom de Benoît Thomé sur les photos donne l’idée qu’il est à l’origine de la demande à Photobox.

Benoit Thomé n’a jamais passé aucune commande à Photobox.

Ici quelque chose cloche dans cette affaire.
Il n'est pas possible d'effectuer un paiement sur une plateforme en ligne, ici Photobox, de façon anonyme.
Il y a au moins le paiement par CB.
En France, le paiement par CB de façon anonyme n'est PAS possible. J'ai essayé un maximum, pour évité de relier des personnes aux noms de domaines, par exemple, et cela n'est pas possible.
Pourquoi donc la justice a réussi à remonter aux personnes autours du nom de domaine AnimalZooFrance.com mais pas aux personnes qui ont payé cette commande Photobox ???

27 septembre 2021

Un courriel soit disant signé d’un “lanceur d’alerte Animal Cross” et envoyé à des parlementaires accuse de nouveau Benoit Thomé, cette fois de manipuler  les députés Dimitri HOUBRON et Loïc DOMBREVAL et la sénatrice Anne CHAIN-LARCHE

Là je ne comprends pas.
J'ai bien contacté les parlementaires (députés ET sénateurs) pour les avertir des dangers de certains amendements.
Je ne me souviens pas avoir parlé de "manipulations", de façon systématique j'essaie d'apporter des arguments, comme une étude des effets de bord des différents amendements.
Mais je me souviens pas, et j'en suis certain, de m'être qualifié de "lanceur d'alerte d'Animal Cross".
Autant il m'arrive de m'exprimer en tant qu'adhérent de l'association Animal Cross, lorsque je dénonce par exemple son opacité la plus totale en terme de financement, autant que je ne me souviens pas avoir utilisé ce qualificatif dans un courrier aux parlementaires.
Il y aura d'ailleurs, de ma part, une alerte qui sera donnée à la préfecture de Pau concernant l'association Animal Cross.
J'attends la fin de l'instruction judiciaire sur les 3 personnes interpellées afin de pouvoir avancer que ce signalement n'a rien à voir avec le combat d'Animal Cross contre la zoophilie.

Animal Cross parle de l'état de l'instruction

Dans son article daté du 27 septembre 2021, Animal Cross donne des informations sur l'état de l'instruction (étant partie civile, M. Benoit Thomé a accès à l'intégralité de la procédure et son déroulé en temps réel):

Un juge d’instruction a été nommé en mars. L’instruction a conduit à 3 personnes de la mouvance zoophile. 3 interpellations ont eu lieu fin juin 2021 avec garde à vue. Le site zoophile Animalzoofrance en fait d’ailleurs état. Du matériel informatique a été saisi en grand nombre et est en cours d’analyse. Le responsable du site d’Animalzoofrance a été interpellé.

On trouve d’ailleurs sur ce site un grand nombre d’informations sur cette affaire, à prendre avec du recul car l’auteur du texte tronque une partie des faits, fidèle à son habitude de manipuler ses interlocuteurs.

Suite aux interpellations, les blogs et forums de la communauté zoophile ont été fermés, à l’initiative des zoophiles, sans doute pour que l’identité des centaines de zoophiles participant au forum ne soit pas retrouvée. Animal Cross se félicite d’avoir contribué à faire fermer, même temporairement, ces forums qui permettaient aux zoophiles d’échanger librement sur les viols et agressions sexuelles qu’ils imposaient aux animaux.

De la méthode utilisée

La méthode utilisée est assez grave : il n'y a, objectivement, aucun élément à charge contre ce site.
Je fais extrêmement attention de rester dans les clous, de ne rien faire d'illégal. Justement pour éviter ce genre d'attaque.
Je savais qu'il n'y avait aucune chance qu'une attaque concernant la zoophilie ne puisse aboutir, mais je n'avais pas imaginé un seul instant qu'une personne puisse brandir la notion de terrorisme, avec l'incitation à la haine de la communauté musulmane, qui rappelle le mode opératoire de l'affaire de Samuel Paty.

De part ses nombreuses prises de position (Ours, Loup, Fourrure, etc), l'association Animal Cross a un nombre d'ennemis potentiels assez incroyables, tant sur le plan local que national.
Elle a ainsi pu constituer un dossier de menaces reçues assez conséquent.

Est ce que ces menaces ont pu être réalisées par des proches de l'association Animal Cross afin de déboucher, au final, à une enquête pour zoophile chez les personnes proches de ce site internet ? Evidement que oui.
Et la preuve se trouve dans le dossier d'instruction.
En terme juridique, on appel cela un réquisitoire supplétif : c'est le nom donné à une nouvelle branche dans une enquête déjà ouverte.
Ici l'information judiciaire a été ouverte sur la base de menaces de mort et usurpation d'identité, mais dans un des courriers de l'avocate d'Animal Cross, Me Hélène Thouy, une demande est faite pour un réquisitoire supplétif sur la base de la zoophilie (sévices de nature sexuelle).
Pour le moment (Novembre 2022), le Procureur de République semble ne pas avoir accepté la demande.

Une information judiciaire a été ouverte en Février 2021 au Tribunal de Pau.
La loi prévoit normalement un délai "raisonnable" pour la phase d'enquête judiciaire, au delà duquel la justice pourrait être poursuivie.
Au 18 Novembre 2022, aucune avancée significative n'avait été faite dans le dossier.
Malgré la faible complexité de l'affaire, cette information judicaire prend énormément de temps, des délais ayant été ajoutés de façon incompréhensible.
La justice a ordonné la restitution de tout le matériel saisi en juin 2021.
Animal Cross a fait appel de ces restitutions.
Cela fait 19 mois que l'information judiciaire a été ouverte, et il y a fort à parier qu'elle se clôture avant la fin de l'année 2022.

L'analyse des saisis

Le matériel saisi fin juin 2021 a été analysé par un expert technique.
L'enquête concernant des menaces de mort et usurpation d'identité, la juge d'instruction a d'abord fait des demandes de bon sens à l'expert technique :

  • Rechercher toutes données se rapportant aux faits reprochés en particulier les contenus à caractère sexuel susceptibles de concerner Benoit Thomé.
  • Rechercher les échanges SMS et réseaux sociaux entre les personnes interpellées et M. et Mme Thomé.
  • Recherche la présence d'un document word ayant été utilisé pour nuire à M. Thomé
  • Rechercher toute traces concernant : pédopornographie, Enfance en danger, Risque sanitaire, Islam, religion, pédophilie, prophète, Massacre et égorgement et notamment "Animal Cross - La fête de l'Aïd El Kebir" [...], fichier avec entête Animal Cross relatif à AnimalZooFrance

Comme la loi leur en donne la possibilité, M. et Mme Thomé ont demandé à la juge d'effectuer des vérifications supplémentaires. Certaines ont été acceptées par la juge d'instruction, d'autre refusées :

  • Vérifier dans les saisis des moteurs de recherche la présence des termes : "[...] Douglas Spink, zeta, zoo, [...]
  • Emails envoyés / reçus par [email protected]
  • Emails envoyés / reçus avec les députés Dimitri Houbron et Loïc Dombreval
  • Emails et fichier contenant les termes "AnimalZooFrance"
  • Rechercher les forums gérés par AnimalZooFrance
  • Regarder sur LiinkedIn le réseau commun entre M. et Mme Thomé, Animal Cross et les personnes interpellées pour connaitre des complices éventuels
  • Rechercher la participation et l'adhésion à des associations de protection des animaux
  • Rechercher dans les supports informatiques des personnes interpellées tout contenu pornographique à caractère zoophile; en particulier tous les contenus impliquant directement les mis en cause dans des rapports sexuels avec des animaux, qu'ils détiennent ou non.

Cela donne une indication claire de la visée de l'association avec cette procédure judiciaire.

Le matériel a été analysé par un "expert technique" début 2022, qui n'a pas réussi à déchiffrer le contenu de certains téléphones et disques durs.
En mai 2022, la juge d'instruction a décidé de rendre ce matériel à leur propriétaire même si tout n'avait pas été examiné par l'expert technique.
Ceci prouve bien que la justice a, à ce moment de l'instruction, compris que Benoit Thomé utilisait la justice à ses fins personnelles, et a compris que les mis en causes n'étaient pour rien dans les menaces envoyées.
En juin 2022, Benoit Thomé a fait appels des décisions de restitutions, arguant, avec raison, que certains supports, chiffrés, n'avaient pas pu être analysés par l'expert technique, qui proposait de les envoyer au Centre d'Assistance Technique (CTA) qui est une section spécialisée interministérielle et qui s'occupe de déchiffrer le contenu de supports demandés par la justice.
L'appel a été analysé en février 2023, et la justice a validé cet appel. Les supports sont donc parti, surement en mars 2023, direction le CTA pour y être déchiffrés.

Instrumentalisation de l'affaire par Animal Cross

Au lendemain de la perquisition, je pensais que M. Benoit Thomé était sincère dans sa démarche : il a réellement reçu des menaces de mort, et n'a pas orienté l'enquête spécifiquement sur la zoophilie.
Je pensais, naïvement, qu'il fasse marche arrière dès qu'il aura constaté que nous n'étions pour rien dans ces démarches.

Les perquisitions ayant eu lieu fin juin, j'attendais avoir des échos de la procédure par la justice, et non pas par Animal Cross.
C'est pourtant ce qui est arrivé mi septembre, à quelques jours du passage de la PPL Animaux au Sénat.
Tout d'abord via un article publié sur Libération, où on peut lire :

« Pendant huit mois, notre association a été victime de nombreuses diffamations et de menaces graves. Je n’ai aucun doute : cette propagande destinée à nous discréditer et à nous anéantir provenait de groupuscules zoophiles prêts à tout pour assouvir leur déviance sexuelle. A charge de la justice de le prouver. »

Et là, là, je ne comprends pas. Il a accès au dossier, il a accès à plus d'éléments que les personnes interpellées, et il continue d'affirmer que les zoophiles sont à l'origine de ces menaces.
Comme l'article le précise plus loin, aucune information ne filtre sur cette affaire, qui est en cours.
Et pour cause, la justice doit être bien ennuyée avec cette instruction : déplacer une bonne dizaine de policiers, leur faire traverser une bonne partie de la France, pour au final n'obtenir rien de concret pour les plaintes déposées.
A mon avis, la justice ne vas pas se précipiter pour dire que cette affaire est un bide totale.
Bide orchestré par Benoit Thomé.

Ensuite un article publié le lendemain sur le site Animal Cross.
Le nom de l'url est assez clair : diffamation-menaces-et-menaces-de-mort-pendant-8-mois-envers-lassociation-de-protection-animale-animal-cross-3-personnes-de-la-communaute-zoophile-interpellees
Et là encore, incompréhension totale de ma part.
En bas de son article, on peut lire :

Ces premières interpellations confirment pour Animal Cross la dangerosité de groupuscules zoophiles qui sont prêts à tout pour assouvir leur déviance sexuelle.
Quand on voit ce que ces zoophiles sont prêts à faire endurer à des êtres humains, on imagine la sauvagerie dont ils peuvent faire preuve avec des animaux.

Je ne comprends pas ce que signifient ces lignes. Les 3 personnes interpellées n'ont rien à voir avec cette histoire. La justice, par son silence depuis plusieurs mois, abonde dans ce sens (ce qui n'est plus le cas mi janvier 2022, où la justice s'est réveillée).
Quand on voit ce que ces zoophiles sont prêts à faire endurer à des êtres humains ? Hein ? Que, quoi ?
Mais qu'est ce qu'ils ont fait endurer ces zoophiles ? Et à qui ?!

Benoit Thomé nage en plein délire hallucinatoire. Je ne sais pas quelles sont ces sources, mais je pense qu'il serait bon qu'il les donne.