Blog:2022-11-05

De AnimalZooFrance
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Les affaires de zoophilie vont-elles envahir les tribunaux ?

C'est la question posée à l'ouverture de cet article sur le site 20mns : https://www.20minutes.fr/societe/4008358-20221103-affaires-zoophilie-vont-elles-envahir-tribunaux
En cause ? Le changement de la loi en Novembre 2021 (on en a longuement parlé ici : Loi courante en France) et plusieurs cas qui arrivent devant les tribunaux.
Curieusement, cet article ne parle d'Animal-Cross qui est pourtant à l'origine de cette modification de la loi.

Les 2 cas qui arrivent devant les tribunaux concernent un chat et une chèvre.
Le cas de la chèvre a été couvert les médias au moi de mai 2022, date d'interpellation de la personne (Voir l'article sur le site 20Mns).
Il n'y a pas grand chose à en dire, il ne semblait pas y avoir de violence.
De mon point de vue, la compatibilité anatomique des organes génitaux devraient être pris en compte. Lorsqu'on compare le sexe d'un homme et d'un bouc, il y a une différence de taille, donc faut-il interdire ce genre de contact ? La question est posée.

Le cas du chat est potentiellement beaucoup plus sordide.
On apprend dans l'article que le zoophile présumé a apporté le chat au cabinet vétérinaire.
Le vétérinaire a constaté un prolapsus vaginal et des lésions vaginales.
Il a estimé que ces lésions pouvaient être compatibles avec des sévices sexuelles.

Cette phrase est très importante, parce que c'est le signalement du vétérinaire qui entraine la suspicion de zoophilie.

On apprend plus loin dans l'article que le Parquet de Lille a ordonné une autopsie sur le chat et des analyses ADN.
Si de l'ADN du maitre du chat est retrouvé, personnellement, j'estime normal que cette personne soit poursuivie, condamnée et que la peine complémentaire d'interdiction de détenir un animal soit prononcée.

Mais ce qui m'inquiète, et j'en parlais depuis la nouvelle loi de Novembre 2021, c'est que le vétérinaire a maintenant la possibilité de faire remonter ses doutes aux autorités. Et cela peut aller loin, la loi permettant une enquête familiale en cas de doute de zoophilie au sein d'un foyer.

La personne suspectée a de toute façon certainement des troubles psychologiques, type syndrome de Diogène ou de l'Arche de Noé :

Au domicile du mis en cause, policiers et associations ont découvert 26 chats entassés dans un abri de jardin encombré de détritus. 
Dans la cave du domicile, une chatte agonisante et des dizaines de bouteilles d’urine de chat.

Mon opinion sur les personnes qui s'adonnent à des relations sexuelles sur des chats est sans appel : ils sont à condamner sans se poser de questions.

Maintenant, l'histoire du prolapsus me rappelle le cas d'une chienne, que quelqu'un avait résumé ici : Une chienne victime d'un prolaspsus.
Un blog de la protection animale avait fait passer cette maladie pour les conséquences d'un viol de la chienne par un zoophilie. Alors qu'il s'agissait en réalité d'une maladie.
Pire encore, cette information avait été débunkée (expliquée) sur un forum de la protection animale, l'auteur expliquant qu'il fallait vérifier ses informations avant de les publier. Mais dans les commentaires, l'auteur avait été dépassée par cette explication, les internautes ne prenant pas la peine de lire l'article et s'arrêtant au titre et à l'image, avaient fustigé les zoophiles, pensant que l'article dénonçait un acte de zoophilie alors, qu'au contraire, il parlait d'une fakenews.

Même si ce prolapsus vaginale du chat ne venait pas d'un acte de zoophilie, le nombre de chats retrouvés, dont certains quasiment morts, ne laisse aucun doute sur la condamnation nécessaire de la personne en question.

Un chat dépecé en direct sur les réseaux sociaux

Je ne sais pas ce qui passe par la tête de certaines personnes en ce moment. L'actualité est pleine de faits divers de plus en plus sordides.
Je vais vous parler d'un cas extrêmement choquant, relaté sur le site LeFigaro.fr (Voir l'article original sur le site du Figaro).
Je vous cite le début de l'article :

Ce sont des images d'une cruauté extrême. 
Un homme originaire de Moselle et âgé d'une vingtaine d'années qui a publié sur le réseau Snapchat une vidéo de lui en train de dépecer un chat a été jugé en comparution immédiate ce vendredi 4 novembre par le tribunal judiciaire de Sarreguemines.

Outre le fait que l'acte soit d'une violence inouïe, je suis également choqué de la peine. 4 mois de prison ferme et 6 mois avec sursis.
Pour mémoire, en mai 2022, un élu du Tarn avait été condamné à 18 mois de prison assortis d'un sursis probatoire renforcé de deux ans, pour "atteinte sexuelle sur un animal domestique" ainsi qu'une obligation de soin, de formation et de travail. pour avoir laissé 2 de ses chiens avoir des relations sexuelles avec lui (la personne se faisait pénétrer par ses chiens).

Donc, si on résume :

  • Se faire pénétrer par ses chiens : 18 mois de prison assortis d'un sursis probatoire renforcé de deux ans, pour "atteinte sexuelle sur un animal domestique" ainsi qu'une obligation de soin, de formation et de travail.
  • Tuer et dépecer son chat : 10 mois de prison dont 6 avec sursis.

J'ai vraiment du mal avec l'échelle des peines concernant les violences faites sur les animaux...